Fiche de présentation

CLÉMENT, Alain

né le 21juillet 1941 à Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, France ; 1964, s'installe à Montpellier ; 1970-1977, y enseigne aux Beaux-Arts ; 1971, compagnonne avec Support-Surface*; 1977-1990, enseigne aux Beaux-Arts de Nîmes ; 1985-1990, directeur des Beaux-Arts de Nîmes ; 1995, enseigne aux Beaux-Arts de Paris ; 1997, s'installe à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculpteur

Présentation : En 1972, il opte pour la peinture. Des lys se dressent ou peut-être des fantômes, encore que, plus explicite, apparaisse un aigle appuyé sur ses ailes à demi pliées. ormes érigées dans un plissé de drapeau, bordées de noir, ressortant grâce au bleu dominant qui assure l'environnement dans un style floral, une matière et une touche expressionnistes. Au début des années 80, il est en pleine non-figuration*, aux dimensions de l'école new-yorkaise* de larges rubans multicolores repliés sur eux-mêmes, Rouge, (1983, BNP), des faisceaux de longues touches expressionnistes rosacés en éventail ou en gerbe, Marie-Noëlle, (1983, FRAC Franche-Comté), un jaillissement de bouquet, Sans titre, (1979-1980, CDA) laissent les différents plans apparaître et comme ces bâtons sont articulés, on croit parfois assister au déploiement d'une jambe mécanisée. Celle-ci apparaît, d'ailleurs, dans de grandes toiles où la aideur le cède à la souplesse. Au début des années 90, les couleurs deviennent plus brillantes et les formes encadrées de sorte que l'un ou l'autre triangle ou carré, plus pâle, crée une profondeur, entourées de larges bandes répétées horizontalement et verticalement, parfois légèrement en biais, fenêtres ouvertes sur un paysage inexistant. À la fin de ces mêmes années, il n'y a plus que bûches versicolores aux extrémités irrégulières, jetées en croisements méli-mélo, aux teintes nuancées et modulées; il pratique un art concret*. Un peu avant 2000, les bûches deviennent planches bordées d'un trait d'une hauteur de ton différente, simplement marquées par le travail du pinceau; de grands diptyques de 3 x 4 m coupent le propos et le répètent. Viennent de large rubans monochromes occupant la toile de bord à bord, dans leurs repliés d'arrondis ou de droites, (2007); lorsqu'il travaille en bichromie, c'est pour associer dans un quart du support un monochrome mineur enchâssé dans un équerre de monochrome majeur, 2007). Il reprend ces rubans pour en faire des lettres à la manière des graffitis* ou des sculptures, (2007). À ses débuts, il s'applique à traduire sols florentins (1969), motifs d'eau et d'herbes (1973), ou grands classiques (1977-1980). Comme les impresionnistes, il poursuit la lumière. Les rectangles aux contours approximatifs sont la base de son vocabulaire ; il les croise de bord à bord, ou les dispose sur la toile en ne dépassant pas trois couleurs formant un carroyage souple, (2005). Il revient aux boucles de rubans, bordées parfois, filetées aussi, ou tramées recevant l'insertion Sculpteur à compter du début des années 1990,  il ajuste des planches toujours, mais en métal cette fois, peintes ou non, dans un équilibre harmonieux mais instable,(2007),  bas-reliefs présentés en avant du mur ou ramassés contre lui, (2003-2005). Il traduit ses boucles en acier monochromes, se tenant debout ou destinées à s'appliquer au mur, (2010);

Expositions : 1970, Montpellier, (G) ; 1971, Bama, Paris, (G) ; 1977, musée Fabre, Montpellier, (P) ; 1982, Jean Fournier, Paris ; 1987, 1993, Montenay, Paris ; 1991, Orangerie Reinz, Cologne, (P) ; 1998, Gérard Piltzer, Paris, (P) ; 2003, 2010, Baudoin Lebon, Paris, (P).