VAN DER LINDEN, Anne

née en 1959 en Angleterre, Royaume-Uni ; 1978-1987, voyage à pied en Afrique de l'Est ; commence à dessiner ; s'initie à l'ébénisterie ; 1982-1983, Beaux-arts de Paris ; 1990-1992, metteuse en page en imprimerie ; 1997-1999, comédienne ; 1999-2000, auteur de courts-métrages ; vit à Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, France.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De 1984 à 1992, elle peint de manière non-figurative. Depuis, elle donne une oeuvre touffue, sur un seul plan, comme s'il s'agissait d'une tapisserie, une gamme appuyée, aux traces de pinceau devenant motifs qui portent à confusion. Des scènes de genre sexualisées, non par les attitudes des protagonistes, mais par l'apparition des organes mâles à des endroits insolites, ou la métamorphose d'objets usuels en ces organes, (2002). Elle s'affranchit et toujours dans cette confusion entre les figures qui ressortent à peine de l'environnement ; pour ses dessins, cela provient de ce que le tout est le fruit de petits traits. Les couleurs de la palette et le détail de ses touches l'inscrivent dans la suite de l'Ecole de Paris*. (2003). Elle se laisse aller à ses fantasmes, à ses perversions, zoophilie et sadisme, dominants ; le surplus est simplement orgiaque et lubrique avec une pointe de surréalisme*, lorsqu'une femme à la chair rouge, découpe la peau de sa cuisse mettant à nu ses muscles. Les figures sont devenues, grâce à cet écarlate dont elle les fait, des sculptures d' environnement, Centauresse, (2008). Sa ménagerie humaine, modelée pour le muralisme* se déchaîne dans des scènes venus de peuples encore inconnus, Sauvagerie, (2010) et Paradis, (2010) quand l'homme le cède à une rixe gorille-loup. La palette est devenue légèrement fluorescente et grumeleuse.

Expositions : 1992, Cannibal Pierce, Saint-Denis, (P) ; 1996, Grand Wazoo, Amiens, (P) ; 1996, 2000, Un regard moderne, Paris, (P) ; 1997, Kunstcentrumkoffie, Amsterdam, (P) ; 2003, 2011, Les Singuliers, Paris, (P).