GELZER, Gilgian

né le 18 février 1951 à Berne, Suisse ; 1970, s'installe à Paris ; enseigne aux Beaux-Arts de Caen ; de Paris

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Ses formes organiques curvilignes tempérées par d'autres rectilignes, se rencontrent et se heurtent tandis que par transparence, d'autres formes similaires apparaissent et se superposent à la manière de repentirs, dans une palette et dans des formes, tantôt opaques, tantôt transparentes qui rappellent Estève*. Ces superpositions troublent et approfondissent les couleurs. Il trouve une personnalité singulière grâce à la vigueur de la construction et à l'ambiguïté des configurations, issues de la botanique ou de la zoologie. Le travail en noir et blanc use aussi des superpositions, draperies et pièces de puzzle, superposées, l'une oblitérant partiellement l'autre et créant un décor un peu fantastique; engrenages et tourbillons, entrelacs et biomorphes et - on en est surpris - pomme et croisée. Une triple frise d'arabesques au crayons gras dérape exceptionnellement sur un contour canin, (2009). Ses photographies sont à la fois oeuvres à art entière et carnet de notes. Rapprochées des toiles totalement non-figuratives qui les ont inspirées, on se rend compte que l'oeuvre peinte représente des Choses vues selon le titre du carnet de notes posthume de Victor Hugo ; Sans titre, (1998), est anachroniquement proche de Oberland bernois, une photo datant de 2000. En couleur ou en noir et blanc, il relève des incongruités, New York, (2000), ou des bizarreries, Paris, (1987), ou encore des êtres vivants, ramenés à de taches géométriques, Lac Leman, (1981). Il montre sur papier des écheveaux de traits noirs en paquets, entassement de blocs pierreux, avec de temps à autre un entrelacs rouge, Sans titre, (2008, MNAM).

Expositions : 1980, Philippe Frégnac, Paris, (P) ; Kunsthalle, Bâle, (G) ; 1985, Ausstellungraum Kaserne, Bâle, (P) ; 1994, 2008, Bernard Jordan, Paris, (P) ; 2009, chapelle Sainte-Tréphine, Pontivy, Morbihan, (P).

Citation(s) : Il a dit : " Entre les apparences et les catégories, développer des signes qui ne relèvent pasd'un code établi. "