Fiche de présentation

STEFFENS, Hans

né le 8 novembre 1911 à Altoa, Hambourg, Allemagne; 1920, commence à dessiner; 1933, Beaux-Arts, Berlin; de Königsberg; 1940-1948, mobilisé aux armées et prisonnier en Russie; 1948, enseigne aux Beaux-Arts de Halle; s'installe à l'ouest, à Hambourg; épouse Dagmar Martens*; 1958, s'éablit en Provence; 1980, élu membre de la Libre académie de Hambourg; 1998, l'âge l'empêche de peindre et il se consacre aux collages.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Collagiste - Peintre

Présentation : Après avoir pastiché Juan Gris*, après avoir xylogravé à la manière de Die Brücke* et gravé à l'eu-forte, de 1932 à 1937, après avoir travaillé, à la fin des années 1940, dans la ligne du cubisme* réduit à une abstraction* de triangles inversés, serrés, ou parfois synthétiques avec des lettres, latines ou runiques, il en vient, en 1956, à son style popre, se situant dans la lignée de Klee*. À compter de 1970, ses formats de papiers sont modestes; il les couvre de pigments dilués à la caséine et rehaussés de gouache; il y applique des collages non-figuratifs*, découpés dans des photos de carpettes ou e parquets; il dessine à l'encre de Chine des croisements de lignes, des rayures. Travail minutieux où l'oeil est invité à s'attarder pour découvrir. Notamment des objets ou des minéraux, entassés dans une tonalité unique, de toutes les teintes du grisâtre Il en révèle l'aspect fantastique. À compter de 1983 apparaissent des visages d'ahuris, réduits à une ligne avec des géométries gratuites. Sa constante, ce sont les traits arachnéens, tissant leur toile sur des nuages de couleurs, d'une infinie délicatese. Les motifs figuratifs sont si menus que l'ensemble fait penser à une abstraction* de Tobey*. Les collages auxquels il se consacre en 1998 sont à base de découpages de ses propres oeuvres antérieures, parmi lesquelles il choisit principalement des rayure; le résultat est une sorte de parquetage, d'embrèvement de couleurs vives assourdies, agencés en constructions quadrangulaires, irrégulières, déchiquetées, bordées de noir, sur fond de papier blanc et une première déchirure de papier kraft.

Expositions : 1957, Helmt von der Höh, Hambourg (P); 1961, La Jeune Parque, Lyon (P), et Deutsches kulturinstitut, Stockholm et Copenhague (P); 1975, 1980, Athanor, Marseille (P); 1981, 1985, Jean-Louis Roque, Paris (P); 1994, 2000, Lambert Rouland, Paris (P).