Fiche de présentation

HADDAD, Fadia

née en 1959 à Beyrouth, Liban ; 1979-1984, Académie libanaise des Beaux-Arts ; 1984-1988, Beaux-Arts de Paris ; vit à Paris.
signature : Fadia.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Elle appartient à cet expressionnsme* où le signe hésite entre sa valeur propre et la charge symbolique, donc allusive qu'il véhicule : deux traits épais, un mur, une boule en premier plan, le tournant d'un balustre, un cylindre de quinquet, on est - sans y être - dans une cage d'escalier.  Les objets, les formes élémentaires sont détournés de leur signification première : les tracés schématiques sont prétexte à carré et cercle, à rencontre de courbes et de polygones, Vision d'une forteresse apprivoisée, (1991). Haute peinture qui privilégie, en 1995, la verticalité, l'étranglement des cônes et des losanges, des quenouilles, des silex taillés, filant vers le ciel où l'on retrouve des contours d'oiseaux au long col, doublés de leur silhouette opaque, qui peuvent être serpents dressés, un avion de chasse piquant. Palette ferme, les ocres, les gris griffés de bleus de nuit, les carmins ; ceux-ci, requis dans les thèmes médiévaux, tours crénelées, colonne de feu, résistant à l'assaut d'un casque barbare. L'oiseau réduit à un contour épais vlre sur les ocres rythmés de la terre ou domine les gris des océans. Il se fait hybride, doté de bras ou de jambes humaines, aux quatre doigts-orteils, tournoyant comme les Nageurs du Picasso de l'année 1929. Constance du travail avec Le Masque, c'est après tout, le visage de l'être qu'il résume, (2003). Le trait noir épais souligne les taches rouges domestiquées, anneaux, cône, bandes qui rejoignent un fin dessin schématisant un visage Masques, (2011).

Expositions : 1983, Mont-de-la-Salle, Beyrouth ; 1985, Bernanos, Paris, (G) ; 1989, 1991, Nicole Ferry, Paris (P) ; 1995, 2008, Alice Mogaggab, Beyrouth, (P) ; 2011, Taïss, Paris, (P).