Fiche de présentation

EIDE EINARSSON, Gardar

né en 1976 à Oslo, NoRvège; 1996-2000, Beaux-arts de Bergen; 1999-2000, de Francfort-sur-Main : 2001-2003, du Whitney, New York; vit à New York.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Installationniste - Peintre

Présentation : Dans une salle aux murs recouverts de noir crénelé, on se croit transporté dans le Moyen-Age; si ce n'est que le dessin minutieux du buste du prisonnier est réalisé avec la finesse renaissante ; des centaines de rectangles sont obtenus par atomisation de couleur noire sur des grillage. I am Master of my Fate; I am the Captain of my Soul, (2007), et l'on se trouve emprisonné par des barrières signifiantes des claustrations de notre temps, matérielles ou morales. Théoriquement, l'ouvrage ne peut être reproduit que 3 fois. Conceptualisant*, il montre une bâche noire et deux coussins de plastique au sol et on doit découvrir que c'est une allusion aux décors de videos*, parcimonieusement diffusés par Ben Laden. (2005). Deux toiles blanches portent chacune, en écriture cursive,  5 conseils à suivre si l'on veut brûler un objet préalablement caché, Sans titre, Portrait, (2005).Dans le même temps, sous le même titre, il donne, très finement, à la mine de plomb, le portrait du terroriste Theodore Kaczynski, emprisonné à vie aux Etats-Unis.  Il se saisit des couvertures de livres et les transforme ainsi le Caligula de Camus devient un  KALIGULA, dégoulinant de matière noire, et Heritage, se trouve mué en gothique, (2009). ; comme The Devil's Butcher Shop, (2013) biffe des verticales et les détourne en barreaux de prison.
Sculpteur, il transforme un barbecue roulant  en habitat porteur d'un drapeau sudiste, Barrel Barbecue, (2009).

Expositions : 1999, gal. 21 :25, Oslo, (P) ; 2001, Nordik Institute for Contemporary Art, Helsinki, (P) ; 2002, White Box, New York, (P) ; 2004, Loevenbruxk, Paris, (G) et 2005, (P) ; 2009, Bugada & Cargnel, Paris, (P) ; 2010, Astuup Fearnley Museum of Modern Art, Oslo, (P) ; 2009, Chasing Napoleon, Palais de Tokyo,  Paris, (G) ; 2013, Yvon Lambert, Paris, (P).