BOUDERBALA, Meriem

née en 1960 à Tunis, Tunisie ; 1980-1985, Beaux-Arts d'Aix-en-Provence ; 1985, école d'art Chelsea, Londres.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Rendre visible, non l'invisible, mais le non-regardé. Le monde des fossiles, celui des reliefs imperceptibles des laisses, le tourbillon dans la vase. Monde sablé, cendré, touché d'indigo, de pourpre ou d'ocre. Acrylique, toile et fer disent les cartouches. Il y a du Piaubert* dans l'air. À l'opposé, elle montre, superposées verticalement, trois par trois, de petites plaques de verre semblables à celles dont on usait dans les lanternes magiques qui, peintes en couleurs vives, dans un style miniaturisé et truculent, racontent les histoires de la vie quotidienne du Maghreb ou de l'Europe, dans un sarcasme qui s'arrête souvent sur la vie sexuelle. À la fin des années 90, elle montre des sanguines parfois sanguinolentes, sur divers supports, papiers huilés de grands formats, verres ou carrés de soie, des silhouettes de visage ou de corps centrés, aux jambes et à la tête coupées par la mise en page. Teratogenèse, (2011), c'est la mue d'une femme nue entre des femmes à burka blanche, (ou le contraire), leur photo se fondant  dans la blancheur du support. Hypnos, (2009), laisse apparaitre l'image du torse nu d'une femme ensevelie à l'orientale dans un tissu serré aux mollets et au cou

Expositions : 1986, Lieu d'artistes, Strasbourg, (P) ; 1989, Institut du monde arabe, Paris, (P )et Le corps découvert, (G)  ; 1998, Espace Ricard, Paris, (P).