Fiche de présentation

GONZALEZ-FOERSTER, Dominique

née le 30 juin 1965 à Strasbourg, Bas-Rhin, France; 1986-1988, école du "Magasin", Grenoble; vit à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Installationniste

Présentation : Assembleuse au sol, de couvre-sols de différentes textures, teintes et matières. Elle retient une seule dominante pour y disposer ses objets, d'où les titre La Chambre Jaune, ou Numéro Bleu. Auteur également de mini-installations* au rythme ternaire, un objet usuel, une photo trafiquée et un imprimé. Vidéaste* et créatrice de CD-ROM, elle explore les chambres vides, avec leur lit, leur lampadaire et leur fauteuil, closes sur elles-mêmes, définitivement, ou permettant l'échappée sans issue en cliquant sur la souris; on se trouve alors dans la peau de l'explorateur craintif de lieux hostiles qu'il parcourt pour la première fois. Auteur d'installations*, elle crée une atmosphère balnéaire ou terrienne dans laquelle par les matériaux employés, elle précipite le spectateur avec l'espoir qu'il s'implique, Cabinet de pulsions, (1992, FRAC Poitou-Charentes). Elle met en scène un manga*, Ann Lee, (2001), dont le personnage, un peu femme fatale, a été racheté au Japon, et qui, automate accompagné de son double, apparaît et disparaît de l'écran quand sa compagne le lui annonce. Elle cherche à faire reculer les limites de l'art, à provoque des expériences sensorielles, et elle le fait avec différents collaborateurs, menant une activité duelle; pour la video, c'est Ange Leccia*; pour les environnements sonores, c'est Bashung, Christophe Van Huffel ou Jay-Jay Johanson; pour les oeuvres en trois dimensions, c'est NIcolas Ghesquière. De cette collaboration naissent La Jetée, (2007), blocs noirs aux angles aigus qui encombrent un passage ou Cosmodrome, (2007), au son d'une musique, dans le noir, s'allument des petites lampes qi rappellent les tableaux de contrôle des circulations routière, aérienne, maritime. S'inspirant de la science-fiction, elle transforme le Turbine Hall de la Tate Modern, en un abri contre un déluge londonien des années 2058, lits métalliques superposés, humidité et croissance des sculptures, (2008). Elle raffole de l'eau est en construit l'équivalent des courtes nouvelles littéraires, Park Central, Taipei, (2008, MNAM) quand l'inondation risque de submerger les bans en gradins. Avec Tristan Bera*, elle parodie Belle comme le jour, de Bunuel, (2012).

Expositions : 1986, école des beaux-arts, Grenoble ; 1988, Gabrielle Maubrie, Paris, (P); 1994, 2001, Jennifer Flay, Paris (P); 2007, Arc, Paris, (P); 2012, Jan Mot, Bruxelles, (P).