Fiche de présentation

SÉCHAS, Alain

né en 1955 à Colombes, Hauts-de-Seine, France; 1975, école supérieure technique; 1983 enseigne le dessin et commence à sculpter; vit à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Installationniste - Sculpteur

Présentation : Le mystère, l'épouvante, la monstruosité au sein d'installations. Des pots de plantes géantes, blancs et verts, par exemple, dont les fleurs s'ouvrent et se ferment dans un fracas terrifiant. Ou simplement l'ironie, Le Mannequin, (1984, MNAM), très pop*, tombé dans une bassine, tête première et jambes en l'air, tout habillé. Le pop dont il s'inspire, c'est la BD* en trois dimensions, Les Chats, (1995-2006), -ses chats/séchas- installation doublée de vidéo*, série de squelettes peignant chacun leur père, élèves masqués des Beaux-Arts de Nîmes, montée sur un rythme saccadé et censée mettre en scène des situations d'oppression, puisque ses chats en polyuréthane, noir et blanc, comme les porcelaines de bazar à souvenirs sont moustachus à l'instar d' Hitler, etc. En métal, noir et blanc, 3 m. de haute, Les Grands fumeurs, (2007, MACVAL). Pour démontrer qu'artefact et nature se repoussent, il crée Dogdays Are Over, (1998), enseigne lumineuse avec un décalage entre l'annonce météorologique et la forme publicitaire. Les Papas, (1995), cinq hommes toujours façon B.D, sur cinq chevalets, peint par cinq squelettes, sur cinq tabourets, avec cinq palettes. En 2000, il raconte des histoires cocasses qui relèveraient du genre caricatural pour journal si le lavis ne venait détromper. Il s'intéresse à la rencontre entre extra-terrestres verts et humains à tête de chat, aux quiproquos entre les deux mondes et à leurs ébats sexuels. Ses chats encore pour Jurassic Pork, (2005); dans une chambre noire aux vapeurs de fumigène, on doit découvrir deux sculptures, l'une d'Artemiss, l'autre de Siegfried, tandis qu'aux murs se déroule une B.D. de styles divers, aux bulles saugrenues, portant calembours pour corps de garde.Il ne cesse d'exploiter les chats, en néon, en poystirène, en peinture,  Oyster Thérapy, (2005), ils sont allongés dans des coquilles d'huîtres, ou paraphrasant linéairement Clouet, Diane et Gaby, (2006). Il est aussi découpeur de papiers noirs doubles, ensuite dépliés, qui forment des ombres chinoises symétriques. Un machinerie introduite dans une réplique du Centaure mourant de Bourdelle, le fait s'effondrer et revivre, (2008), une horloge remonte le temps, Gong, (2008), et une Martienne, (2008) en verre de Daum, aguiche.Il retrouve la peinture sur des toiles carrées pivotantes, laissant l'acrylique ou le pastel tracer des boucles sur le support qu'il fait pivoter et perpétuant l'ancienne abstraction* expressionniste, (2008),, à moins qu'il ne dispose sur toiles rectangulaires des taches vivement colorées, sous serpentins, Pour K., (1991-2008). Quant à Critérium, (2008), ce sont, à la mine dee plomb, des grilles, des taillis, équilibrés aux motifs symétriques.

Expositions : 1996, biennale de São Paulo; 1997, fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, et Camargo Vilaça, São Paulo (P); 2005, palais de Tokyo, Paris, (P); 2006, Chantal Crousel, Paris, (P).