Fiche de présentation

TUNGA, ( Antonio José de Baaros Carvalho e Mello Mourao, dit )

 né en 1952 à Palmares, Pernambouc, Brésil ; 1974, diplômé en ade l'Université Santa Ursula ; rchitecture ; vit à Rio de Janeiro.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : ll est auteur d'installations* baroques, Felt and Fan, (1977), un cercle de peau, animé par un ventilateur,  mais aussi fétichistes, avec deux emblèmes récurrents, la chevelure et la massue. Dès 1983, les fils de laiton, dorés, argentés, auburn, se déploient entre les dents de peignes géants, Tresse, (1983), Scalp, (1984) ou Lizart, I, (1989). À la fin des années 1990, il choisit verre et limaille, Lucido Nigredo et son ombre, (1999), opposant fragilité et solidité, blanc et noir, rendus plus fantastiques par les ombres venues de la lumière artificielle. Ses installations sont monumentales, Palindrome inceste,  (1992) déploie des dés géants reliés d'un immense faisceau de fils de cuivre et piqué d'aiguilles gigantesques ; True Rouge, (1997), verres soufflés, à moitié emplis de teinture rouge, retenus par des résilles avec au sol des flaques qui font songer à Heredia et à son Imperator sanglant ; Nocifératu, (1999), d'autres verres soufflés de couleurs différentes, une sorte de Morandi* brillant, posés au sol sur des carreaux réfléchissant ; Tiers de triade, (2001), enfin, faisceau de crosses en fer, auquel pend une cloche dominant une marmite dans laquelle se reflète une rougeur de tison. Ces formes en expansion marient le noir, le rouge et le rouille dans une expression délirante, ou encore incroyable, comme Serpents tressés, (1986) (et photographiés) après avoir été anesthésiés. En 1981, Ao, vidéo d'un tunnel sans fin malgré la lueur qui semble en annoncer l'issue. Il conçoit pour le Louvre, -provisoirement- une installation de près de 9m. de haut  soutenue par des chaînes portant un squelette noir étêté, entouré de filets remplis de têtes de mort -qui répondent à des moulages d'antiques du Louvre, et d'où pendent des crosses d'or ou noires, A la lumière des deux mondes, (2005). Dans ces installations il organise des actions*, Les Affintés électives, (2005) et on retrouve l'opposition entre métal et voile. Vers la voie humide, (2010), portail en fer, soutenant d'une part une fiole entourée d'aimants qui lui renvoient la lumière et d'autre part un cristal de roche, suspendu comme une marionnette, d'où il doit ressortir une expérience alchimique.
La video* éponyme introduit aux installations concomitantes ; plan serré sur un couple faisant l'amour avec fellation d'une verge en cristal de roche et urine de la femme dans une cornue d'alchimiste, (2011), qui devient partie prenante et dominante de formes humaines suspendues ou d'agglomérat célébrant le jaune de la miction. Parfois d'autre matériau est appelé à la rescousse, d'autre couleur pour des figures tenues à des fils comme Marionnettes, (2011), een éponge cramoisie.
Ses dessins dits érotiques, sont des enchevêtrement de corps réduits à leurs seuls contours, tracés en rose violacé, sexes mâles sur corps de femme, absorbés par une bouche en forme de molaire, (2006).

Expositions : 1973, Université catholique de Valparaiso, Chili, (P) ; 1974, Musée d'art moderne, Rio de Janeiro, (P) ; 1976, Luisa Strina, São Paulo, (P) ; 1982, 2001, Biennale de Venise; 1987, Musée d'Art moderne de la ville, Paris, (G) ; 1992, Jeu de Paume, Paris, (G) et 2001, (P) ; 1997, Documenta, Cassel ; 2005, 2011, Daniel Templon, Paris, (P) ; 2010, Pièce unique, Paris, (P) ; 2011, Art in Brazil, Bozart, Bruxelles, (G).

Musées : art conxcret sur apier, (1972)