Fiche de présentation

LABOUREUR, Jean-Émile

né le 16 août 1877 à Nantes, Loire-Atlantique, France ; 1896, arrive à Paris ; académie Julian; 1899-1901, service militaire ; 1903, étudie la gravure à Dresde et Berlin ; 1903-1908, séjourne aux États-Unis ; 1908-1910, à Londres ; 1911, s'établit à Paris ; 1914, mobilisé dans les services auxiliaires ; 1938, hémiplégie ; 1943, meurt le 16 juin au Croisic ; 1994, 2009, une partie de son atelier est dispersée par Me Ferri, à Paris ; 1995, par Me Boisgirard, à Paris ; 2005, 2011, par Ader à Paris ; 2012, par Ferri à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Graveur - Peintre

Présentation : Graveur, influencé par la xylographie allemande, le cloisonisme et le cubisme*, et peintre qui subit les mêmes emprises. Si  Le Dimanche au bord de l'eau, (1901) ou L'Arrosoir, (1903) précède ou accompagne le fondu en plan unique à la Bonnard*, dans Le Bar en Pennsylvanie, (1904) apparaît la simplification de Vallotton*, comme dans Le Roulis transatlantique, (1907, MBANa). Les Affiches, (1908) prend du champ avec cette stricte interprétation. Le Café du commerce, (1913, MBANa) est de facture cubiste* synthétique, comme Les Vendeuses, (ca.1914).  Il dépouille de plus en plus, Orage, (1922) ou Le Sémaphore, (1923) aux plans de formes simples, parfaitement séparés, Le Jour du marché, (1930),  Des traces cubistes subsistent dans la composition légèrement de guingois. La Repasseuse, (1938) a rejoint la peinture traditionnelle, même si la mise en page au grand avant-plan de linges et le camaïeu gris-bleu marquent leur originalité. Il est aussi illustrateur.

Rétrospective : 1947, Château des ducs, Nantes ; 1991, musée des Beaux-Arts, Nantes.