Fiche de présentation

VAN ANDERLECHT, Englebert
né le 24 mars 1918 à Schaerbeek, Bruxelles, Belgique ; 1932, porteur de télégrammes et, toute sa vie durant, fonctionnaire des PTT ; 1935-1942 école d'art du dessin de Saint-Josse-ten-Noode, Beaux-Arts de Bruxelles dans l'atelier de Jacques Maes ; 1960, réalise des projets de tissus ; 1961, meurt le 7 mars à Bruxelles.
Type(s) :
Artiste
Présentation : Après dix ans de gammes académiques, il se dirige vers l'abstraction* avec ses Vue de Bruxelles, (1948-1950) qui réduisent le paysage à des cubes colorés juxtaposés; il extrait du cubisme* sa moelle. Avec La Cathédrale, (en fait, l'église Notre-Dame de Laeken) (1953), où les lignes d'arêtes servent à géométriser des bleus et jaunes qui se répondent. Il amorce alors la transition vers la non-figuration*et crypte visages ou villages dans un assemblage de géométries quadrangulaires traitées à la brosse ou au couteau. Il a trouvé son style - la non-figuration - en se battant furieusement et dramatiquement avec la toile dans des mouvements giratoires qui seraient des Schneider* dont la boucle serait bouclée. Il est en quelque sorte un Rubens non-figuratif. La profondeur est indiquée par une sous-tension centrale de la couleur bleue autour de laquelle se déroulent les volutes rageuses et endiablées, Le Grand Nord, (1960, MHKG) ou Composition bleue n° 322, (1960, CCB). En 1958 et 1959, il collabore avec Jean Dypréau, poète, pour des oeuvres hâtives, à dominante d'une couleur, dans lesquelles une phrase-titre s'inscrit, Traduire la lumière, (1959, MRBABx) ou À perte, (1959, PMMK). De 1958 aussi datent des collages de papier journal rehaussé de noir dans formalité*. En 1960, après sa mort le peintre Jef Verheyen inscrit au dos d'un certain nombre de toiles le titre, la date, et les signe.
Expositions : 1955, Apollo, Bruxelles.
Rétrospective : 1962, Bernard, Solothurn ; 1963, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles ; 1990, Musée d'Art moderne, Bruxelles.