Fiche de présentation

TILMAN, Pierre

né le 8 février 1944 à Salernes, Var, France ; grandit à Fréjus et Toulon ; poète, musicien, mélomane, critique  ; 1968, diplômé en Lettres de l'Université d'Aix-en-Provence ; 1968, s'instale à Paris ; 1968, prière publication d'un livre de poésie ; 1974-1976, travaille dans l'édition ;  1979-2011, enseigne aux Beaux-arts d'Avignon ; 1998-1999, de Paris ; vit à Paris et dans le Midi.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Il essaie la peiture "plus de deux couleurs c'est la panique".
Il est plasticien du langage. Il prend une page imprimée et en biffe tous les mots exceptés ceux qu'il met en vedette, Je, Tu, Elle, (1972) ou ne met en évidence que les mots Porno, (1974), tous les autres étant effacés. Au début des années 1960, à quatre mains,  il pose des mots quand Jean-Pierre Le Boul'ch* se charge de l'acrylique ; il se livre seul à un exercice approchant, Îles flottantes, (1978), papier découpés et textes tapés à la machine sur fond peint. Il récidive en 2012, par infographie*. Sur Ardoises, (1977)  d'écolier, il fixe des bandes de rubans dactylographié porteur de truismes  à la Ben*. En 1979, des Lettraset sont collées sur des pierres. Sur des Barres de bois, (1982), peintes, rectilignes ou pliées comme un mètre, (1983), ou Le Mur des mots, (2008)
Le bois devient le support sur lequel apparaissent les figurines-jouets. Sur le Plan, (1978), pour dénoncer les locutions lieux-communs du genre "quelque part, à la ilmite". Il en fait usage dans Le Théâtre des opérations, (1984). il peint une tache-ombre adaptée à la figurine retenue, policier, pompier, missionnaire, etc. (1987).  Elles sont appliquées à des photographies en gros plan d'un détail du corps humain,  le Faucheur dans les poils, (1998) ou Corrida, (2002), sur la paume d'une main. Des lettres de scrabble, forment axiome entre deux baguettes, Eclats de dire, (2011). Au bas d'un panneau de ciel, les homoncules portent chacun une lettre de TU VOIS CE QUE JE VEUX DIRE, (2012).
 Il revient sans cesse aux lettres alignées en mots ;  assemblages de bois sur lesquels il colle des mots imprimés qui évoluent vite vers des phrases poétiques collées çà et là, accompanant les figurines, dans une boîte à outil ou un bac de peinture maculé, (1990) ;   bandes suspendues dans un entrelacs de  fétus de Brindilles, (2011), et de fils, noués noués comme un petit bouquet fragile d'une vingtaine de centimètres, dans lesquels textes et  figurines se rencontrent, Ils font de grosses conneries, (2011).

Expositions : 1971, Avila, Toulon, (P) ; 1977, de Larcos, Paris (P) ; 1988, 1995, Claude Samuel, Paris (P) ; 2011, Metropolis, Paris.

Rétrospective : 1987, Musée de Toulon ;  2012, Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer et Area, Paris, (P).

Citation(s) : Il a dit :
- Oyvind Fahstrom*, c'est mon grand fère