Fiche de présentation

SCHOENDORFF, Max

né le 29 décembre 1934 à Lyon, Rhône, France ; parents allemands ; naturalisé français ; crée l'Urdla, (utopie raisonnée pour les droits de la liberté en art) ; , collectif à la disposition des artistes pour imprimer leurs estampes ; perd la vue comme suite à une opération de la cataracte;  vit à Lyon.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : Ses toiles sont toutes plissées de chairs et de végétaux. Le grouillement organisé laisse apparaître un pied ou un vagin crypté dans des draperies. C'est l'aboutissement d'une évolution fidèle à elle-même, qui va des abysses de 1962 à un étal de triperie avec ses cervelles et ses foies, La Fin du commandeur, (1964, MAMStE). De 1967 à 1976, la chute des corps parmi les éléments de ses habitudes se fait explicite : simple parenthèse puisqu'il retourne à l'usage exclusif de l'organique-fantomatique, à compter de 1966, Les Ruses de la raison, (1982, FRAC Rhône-Alpes) ou Scènes de la vie des 12 césars, (1983, FNAC, Paris). Vers le milieu des années 90, il renvoie dans les bords ses accumulations, ménageant de larges plages unies et vides dans les centres. Pour célébrer ces mystères viscéral et minéral, sa palette est alternativement mate et luxuriante. Il est aussi décorateur de théâtre. En 1994, on estime son oeuvre à 20 tableaux. Quand la vue lui est -momentanément ?- enlevée il se livre à des dessins automatiques 

Expositions : 1958, Marcel Michaud, Lyon, (P) ; 1965, Biennale de Paris ; 1972, Verrière, Paris,  (P) ; 1994, 1996, Alain Margaron, Paris, (P).