Fiche de présentation

MENNESSONS, Jacques

né le 10 février 1923 à Paris, France ; 1939-1942, études de dessin industriel ; 1946, commence à peindre en autodidacte, exerçant simultanément de petits métiers ; 1949, rencontre Henri Laurens* qui l'introduit dans le milieu artistique ; 1951, étudie la taille-douce chez Friedlaender*; 1951-1953, travaille chez Gleizes* à Saint-Rémy ; 1983, meurt brusquement le 22 novembre à Nogent-sur-Marne.
signature : Menssons, jusque ca. 1970.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculpteur

Présentation : Figuratif et non. À la moitié des années 70, après des essais, des allers et retours, il devient artiste concret* intransigeant. Seuls les géométries régulières, seules, les primaires- avec un soupçon de blanc et de noir - sont admises. Pour ses toiles tout au moins qui opposent, en colonnes, des diagonales de bandes, sans la moindre profondeur. Des zigzags, de tenon et des mortaises. Le sculpteur emboîte les plans creusant l'un pour introduire l'autre, emboîtant l'un dans une incision de l'autre, constructions trapues, fixes, qui, à la toute fin de sa vie peuvent se démonter. Seules les trois primaires règnent. Jusqu'à cette orientation, sa recherche est longue, diversifiée. L'Homme et son chien, (1946), tout fait non-figuratif*, déploie les lignes que le trajet du chien est supposé avoir tracées sur le sol; peut-être dans un croisement de cheminement peut-on apercevoir une illusion de silhouette humaine. L'année suivante la géométrisation apparaît, bicolore, d'une figure (?). Autoportrait silence, (1950), en taille directe de pierre allie la sérénité à la simplicité des sculptures de Modigliani*. Voyage du plan, (1951), adopte la disposition de rectangles avec décrochements, empilés les uns sur les autres, ce qui assure la profondeur. En 1953, il est abstrait* lyrique. En 1959, il revient à la figuration avec des linogravures sur le cirque et en 1961, Passion est inspiré des constructions de Gleizes. On retrouve ensuite l'impressionnisme abstrait*, figuratif, Football (1960) ou non, L'Aube (1964), l'influence de Hartung*, Lumière chez Renoir aux Collettes, (1965), et tous ces agglomérats de formes colorées qui sont le signe des années 65-75.

Expositions : 1946, Salon des Moins de Trente Ans, Paris ; 1949, librairie Charpin et Caillens, Paris, (P) ; 1965, Numero, Florence, (G) ; 1971, Offene Tur, Hambourg, (P) ; 1999, Victo Sfez, Paris, (P).