Fiche de présentation

VIDÉO


Présentation : Au début des années 1960, dans les amériques, des artistes se munissent de caméra et de magnétoscope portables, - le Portapack- pour enregistrer leur performance ou hors studio.
 La vidéo est constituée d'une suite d'images mécaniques enregistrées, comme le son, sur bande magnétique grâce à une caméra de télévision électronique et retransmises sur écran ; elle s'apparente plus à la photographie qu'à la peinture. Mais ces images sont numériques (par opposition aux images analogiques), elles peuvent donc faire l'objet de manipulations qui marquent un glissement entre la technique et le sujet ; on peut visionner directement la séquence enregistrée ; de plus elle est produite par les individus, en opposition avec la télé "officielle"; enfin, elle rend plus souvent place dans les musées d'art plastique que dans ceux de la photographie.
On la considère souvent comme une "peinture" électronique, qui peut être produite en nombre limité. Elle fabrique du noir, ou clair-obscur par la fusion des rouge, vert et bleu, dit RVB.
Vostell* fut l'un des premiers à utiliser la vidéo dès 1959 ;  mais c'est l'Américain d'origine coréenne Nam June Paik* qui en devint, en 1963, le principal artisan, soit après avoir filmé Button Happening, (1963), focalisé sur les boutons de sa veste, soit après avoir montré Exposition of Music/Electronic Television, (1963), à la galerie Parnass de Wuppertal, treize écrans de télévision trafiqués de treize manières différentes pour apporter une impression d'abstraction* suite à la distorsion des programmes. L'un et l'autre vidéaste ont des relations proches avec Fluxus. La bande peut se projeter sur un ou plusieurs écrans, de télévision ou de cinéma, reproduisant la même image ou des images différentes, vues d'un point fixe ou nécessitant le déplacement du spectateur.
En 1968, Gerry Schum* ouvre la Fernsehgalerie à Berlin, la première spécialisée en art vidéo., et le 15 avril 1969, à 22 h. 40 sur la 1ére chaîne de la RFA, apparaissent des images qui viennent d'être tournées.
En 1972,la video est présente  à la Biennale de Venise.
En 1974, première exposition, Art Video Confrontats, à l'Arc, Paris. En 1980, première projection commerciale à La Pagode,Paris, à l'intitiative de la galeriste Chnatal Crousel.
En 1983, au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, première rétrospective.
En 1987, à Cavaillon Vaucluse, a lieu le premier Festival international de la vidéo.
En 2010, Loop, première foire de la video à Barcelone.
Quelques artistes notoires : Studio Azzuro, Christian Boustami, Claude Faure*, Gary Hill*, Joan Logue, Thierry Kuntzel*, Valère Novarina*, Marcel Odenbach, Pierrik Sorin*, Knud Viktor et Bill Viola*.
La vidéo peut être stockée sur cassette, support, concurrencé par le DVD*, qui permet un engrangement très supérieur pour un encombrement moindre. L'image demeure mais les supports deviennent obsolètes. Le principal collectionneur, Mr and Ms Kramlch possèdent 250 vidéos. D'autres les acquièrent et les confient à des musées.
Il existe un marché de la video bon marché tirée sans limites.
La Video Mapping, consiste à envoyer sur des monuments ou sur des murs aveugles des images qui en trois dimensions habillent  l'édifice ou l'anime.

Citation(s) : On a dit :
- The dream we had was art that could'nt be sold, but broadcast on TV
. (Bill Viola).