ANDREWS, Michael

né en 1928 à Norwich, Norfolk, Angleterre, Royaume-Uni; 1946, Norwich Art School; 1947-1953, Slade School of Art avec William Coldstream*, études entrecoupées de deux ans de service national; 1959, enseigne à la Norwich School of Art; 1960, à la Chelsea School of Art; 1963-1966, à la Slade School; 1988-1989, Trustee de la National Gallery et Fellow de l'University Colege de Londres; 1995, meurt le 19 juillet à Londres.

Type(s) : Artiste

Présentation : Il brave les conventions de la perspective avec A Man Who Suddendly Fell Over, (1952, Tate). Il géométrisese Nu,  (1959, FCG) dans une pâte grise, en se rappelant le post-cubisme*. Il combine les extérieurs et les intérieurs, un paysage peuplé comme un déjeuner sur l'herbe et un balcon de théâtre intriqués, The Deer Park, (1962, ibid). Il devient expressionniste*, pour des portraits de particuliers, Tim Behrens, (1962,Th-B)  ou de groupe, The Colony Room, (1962) ou Nude on Bed, (1968), dont seul le corps est achevé. Il étudie les effets nocturnes et la déformation des figures produites par la lumière artificielle, Lights III, (1972), avec des effets que n'aurait pas reniés Degouve de Nuncues; avec Good and Bad at Games, triptyque (1964-1968, ANG), il se rapproche de David Hockney* avec Melanie and Me Swimming (1978-1979, Tate), piscine aux reflets funèbres, et aussi en célébrant par leportrait les grands noms du pop* . Il se révèle à compter de 1979, avec sa série Stalk et surtout celle des Ayers Rock. Photographiant des sections de montagne particulièrement éloquentes pour leur curiosité, il projette sur la toile ses photos de couleurs et, loin d'en être l'esclave comme l'ont été les hyperréalistes*, il les réinterprète à l'acrylique en usant à la fois du trait incisif et du flou et laissant parfois la peinture se cloquer pour lui donner un relief supplémntaire. Il obtient un effet monumental, écrasant de masses ocre sur des savanes piquées d'arbres verdoyants, Laughter, (1985, Saat), Permanent Water, (1985-1986, ibid.). Il est le spécialiste du paysage pnoramique, '(1990-1993, MAGS). Pour autant, il n'abandonne pas le portrait frontal et pénétrant. Sa dernière série, consacrée à la Tamise, sa source, son estuaire en 1994, lui font piquer de très petits morcaux de réalités dans une atmosphère informelle à la Turner, laissant des passages de la toile bruts.

Expositions : 1958, Beaux-Arts Gall., Londres ; 2010, Fondation Gulbenkian, Paris, (G)

Rétrospective : 1980, Arts Council, Hayward Gallery, Londres; 1991, White Chapel, Londres; FNAC, Paris, Scottish National Gallery of Modern Art, Edimburgh; Grey Art Gallery, New York.