KIM, Tschang-Yeul,

né le 24 décembre 1929 à Maing-San, Corée ; 1942, commence à peindre ; 1946, gagne la Corée du Sud ; 1948-1950, Beaux-arts de Seoul ; 1949, Histoire de l'art à l'Université de Seoul ; 1950, capturé par les armées de la Corée du Nord ; 1951, s'évade ; 1953, démobilisé des armée du Sud ; 1965, séjourne à Londres ; 1966-1968, Art Students League, New-York ; 1969, s'installe à Paris ; 1970, Beaux-arts de Paris ; 1974, se consacre exclusivement à la peinture ; vit à Draguignan.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre

Présentation : De 1964 à 1966, son abstraction* geometrico-lyrique, ses lignes horizontales s'effilochant, Rite, (1964) ou ses rectangles vibrants à la Rothko*, Peinture, (1966) le rapproche de l'Ecole de New York*, lorsqu'en 1971 il découvre la goutte d'eau et tout ce qu'elle permet. Que ce soit en trompe l'oeil, évoquant parfois l'ampoule électrique Phénomène, (1971), ou le débordement d'eaux hors de géométries, Procession, (1971), ou plus généralement et définitivement la goutte d'eau, Evènement de la nuit, (1972), ou que ce soit des goutte, isolées ou regroupées, prolongées par leur ombre qui les fait devenir quilles, il travaille à l'aérographe jusqu'en 1980. Il dialogue entre l'imprimé venu de l'homme et la goutte d'eau issue de la nature. Des journaux parisiens originaux, 1975-1983, frappés de gouttes en trompe l'oeil, Le Monde, (1983), avec le prolongement de leur ombre, aux tableaux d'idéogrammes chinois peints en bloc, de bord à bord, limitées à une frange de la toile grège et nue, remplacée parfois par des taches ou des fragments de lettres en gros plan ou un monochrome désertique; mais toujours la goutte d'eau jouant parfois l'effet de loupe, Une goutte, (1993), ou se  confond avec la goutte de vernis. Sao800L2, les gouttes toujours sur un fond orangé de papier-peint aux caractères chinois. Il peint en plongée des bouteilles de différentes grandeurs dont le bouchon est une goutte e et qui refètent leur ombre dans un camaieu beige.
Il est aussi sculpteur de gouttes en cristal de Baccarat, présentées sur sable ou suspendue et reflétées au sol, Méditation, (2003).

Expositions : 1957, 1961, Association Hyundai, Seoul, (G) et 2000, (P) ; 1961, Biennale, Paris ; 1963, Press center, Seoul, (P) ; 1971, Korean Contemporary Art, Cité des arts, Paris, (G) ; 1972,, Musé d'art moderne, Tokyo, (G) ; 1973, Knoll, Paris, (P) et Biennale de Sao Paulo ; 1993, 1996, Enrico Navarra, Paris, (P).

Rétrospective : 2004, Jeu de Paume, Paris.