SANTORO, Vittorio,

né en 1962 à Züfich, Duisse ; 2004, vit à Berlin ; 2006, à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Conceptualiste* il explore le cynisme et le scepticisme dans leur sens grec du mot. Il correspond avec un interlocuteur, transcrit sa réponse sous la forme de dessins, efface le tout et encadre, 7 Erased contributions, (2008) ; il est le seul à connaitre ce que le papier a contenu, aboutissement extrême de l'art postal*. Reciprocal Scrutinity, (2009) : le " bordereau qui déclencha l'affaire Dreyfus est, à l'usage du public, photographié, il le rephotographie, l'imprime sur un carré noir, et l'Histoire se fait non seulement illisible mais... évoque le Carré noir de Malevitch* éclairé par un néon Reciprocal  Scrutinity. Il distribue des formulaires à des centaines de personnes  av ec des instuctions simples : écrire une phrase dans le partie centrale la phrase Silence destroys consequences, (2010) et prière de renvoyer à l'expéditeur
Installationniste*,  de matériaux de construction, des tasseaux rencontrent un store vénitien,  évoquant, dit-il les sonates écrites par Bach en 1720, Good Bye Darkness, (2010). Deux planches articulées aboutissent sur un échiquier au sol, mais c'est le commissaire qui décide du carré d'atterrissement, sans que l'artiste intervienne, Opening Moves, (2011) ; au mur , six ampoules qui s'éclairent 108 minutes le temps sensé passé par Gagarine I, (2012) dans l'espace, (en fait il s'agit de 148 '). Une porte fend un mur et sa moitié se retrouve de chaque côté, et qui évoque une page de C & P, Dostoievsky, (2011),  (Crime & Punishment)., pour l'artiste tout au moins .
Revenant à Gagarine II, (2012), il se fait sculpteur d'une pente de cuivre traversée par une plaque de verre de 1,57, taille de l'astronaute.

Expositions : 2012, Danser sa vie, Centre Pompidou, Paris, (G) ; 2013, Correspondances, Espace Luis Vuitton, Paris, (G).