Fiche de présentation
NGUYEN, Cam
né en 1944 à Haiphong, Indochine, aujourd'hui Vietnam ; 1954, après les accords de Genève,sa famlllle s'installe à Saigon ; 1958, au Laos ; 1960, commence à peindre ; 1965, ouvre une galerie )à Vientiane ; 1969-1973, Beaux-arts de Paris ;1974, s'installe à Salses, Pyrénées-Orientales ; 1976, naturalisé français ; 1987, dirige les Arts plastiques de Sarttouville ; 1994-1997, séjourne par deux fois à Ho-Chi-Minh Ville et Hanoï ; vit à Paris.
Type(s) : Artiste
Technique(s) :
Peintre
Présentation : Les Gammes.
Tout artiste qui se veut tel, se doit de faire des gammes. Echnager des dessins scolaires contre 1 piastre est un premier signe. Des Paysage, (1969), post-impressionnistes en sont un autre, (1969. Comme La Quête des bonzes, (1968) qui fait se rejoindre le sujet asiatique avec la manière européenne et surtout cet Autoportrait, (1968), à la manière de Gauguin revu par l'expressionnism*.
Figuration.
Il rôde autour de Balthus*, par l'irénisme et la distance de ses jeunes femmes, La Mariée, (19873) ou La Chambre, (1984). Il hésite encore, Le Canal Saint-Martin, (1989), dont le pont apparaît, discret, dans des plages non-figuratives. Puis, il bascule dans la non-figuration*.
Non-figuration.
Son orthogonalité (1990-1998) est gommée par les flous de la lumière qui s'insèrent entre les trois plans de quadrangles superposés, choisis parmi la gamme des beiges, des ocres, des gris ou des bleus tendres et irradiants. Ces carrés, qui sont peut-être des blocs, sont rarement troublés par une diagonale qui fournit alors méditation sur un paysage urbain. Les pavés s'espacent, reliés par une mince bande verticale, carlin, Passage de nuit, (1998).
Sa non-figuration se transforme par l'abandon de la rigidité.. Il calligraphie de larges courbes sur papier froissé, sur carton ondulé, les découpe et les réajuste dans une présentation différente de l'acte de création, les maroufle, puis les oppose à des plages noires, Plein et vides, (2004) ou pourpres, L'Été, (2005). Muralisme* tellurique ou coupe terrestre ? tout est en un seul plan, la masse en forme de dalmatique, la fleur ou la tête émergeant de la masse, le cintre d'une porte et ces calligraphies qui fonte songer au velours du KasaÏ, L'Été, (2003), Soleil et calligraphie, (2010)'
Ses petits formats se limitent, le plus souvent à un fragment calligraphique sur fond noir ou pourpre de nouveaux et certains ont des résonnances christiques, comme cette couronne d'épines ou ces bras de croix.
Expositions : 1966, Hôtel Lane Xangs, Vientiane, (G) ; 1972, Mairie de Brest ; 1973, Espace Cardin Paris, (G) ; 1974, Main de fer, Perpignan, (P) ; 1976, Hélène Appel, Paris, (P) ; 1978, Sala d'Art Madei, Barcelone, (P) ; 1994, Association des Beaux-arts, Ho-Chi-Min-Ville, et Bellint, Paris, (P) ; 2011, Le Temps de voir, Paris, (P)