Fiche de présentation

BRANDON, Frédéric,
né le 19 janvier 1943 à Paris, France ; 1968, diplômé des Beaux-arts de Paris.
Type(s) :
Collectionneur
Présentation : À partir de 1972 et pendant dix ans, il est réaliste*, tenté par le pop*. En 1984, il est postimpressionniste* à la manière du Monet d'avant les Nymphéas, bourrant sa toile de fleurs et de végétation aux couleurs antagonistes. À la fin des années 1980, il cherche l'espace, le vide, qu'il investit. Il polarise le regard par ces manques. Le bouquet perdu dans un ovale de touche colorées, le rideau qui s'ouvre sur un espace nu, et le sujet inachevé, gros plan de nu fragmentaire, sur marouflage partiel de kraft, qui laisse bonne part de la toile brute La Liseuse, (1992). Les Nuages, (1994), participent à cette mme démarche : qu'ils soient jaunes, violets ou verts, non seulement ils se déploient sur la toile écrue, mais ils se coupent par une verticale, pour bien montrer que c'est de couleurs et de peinture qu'il s'agit, et de rien d'autre. En 1997-1998, il donne des variations sur le thème du Chou-fleur, qu'il assimile à des Vanités. Il se révèle baroque, suivant les replis de la feuille, posée sur un papier journal cette fois, marouflé ; les bouclettes vertes s'échappent parfois en tonnelle et, de temps à autre, la touche de rouge montre une pomme en son cellier. En 1997-1998, il donne des variations sur le thème du chou-fleur. Il se révèle baroque, suivant les replis de la feuille, posée sur un papier journal cette fois, marouflé ; les bouclettes vertes s'échappent parfois en tonnelle et, de temps à autre, la touche de rouge montre une pomme en son cellier. Avec des marouflages de journaux souillés qui donnent l'illusion du trompe l'œil, il continue sa récolté potagère, pommes-de-terre, choux, poireaux ou scarole.(2008). En 2002, il pratique le portrait, soit sur de grandes toiles dans lesquelles le visage est appliqué sur un fond fleuri ou rempli de motifs géométriques identiques, soit, le plus souvent, sur des pages de journaux; ses portraits caricaturaux sont des autoportraits, costumés en juge, en baronnet, en clown la plupart du temps. Cela l'amène à composer des "tétraptyques", dont un des panneaux est un portrait "au naturel" et dont les trois autres "clownifient" le sujet. Dans des encadrements peints de motifs divers, il s'intéresse aux vaches de couleurs fantaisistes de la tachetée bleu à la tachetée rouge, (2002. Il revient au paysage, Vivement la fin des vacances,, (2004), avec, le refus du noir et les touches séparées, étirées ou en pelote, pour des plages ensoleillées peuplées de bourgeois esquissés dans une facture qui cousine avec Vuillard* et qu'il poursuit dans la banlieue de Buenos Aires en 2007.
Expositions : - 1971, maison de la culture, Limoges ; salon d'Automne, Paris ; 1977, Simone Boudet, Toulouse ; 1984, 2009, Pascal Gabert, Paris ; 2008, Marie-Laure de l'Ecotais, Paris, (P).