Fiche de présentation

BARNEY, Matthew

né en 1967 à San Francisco, Californie, États-Unis d'Amérique d'une; mère peintre abstrait  grandit dans l'Idaho ; 1989, diplômé en arts de l'université de Yale ; mannequin, puis artiste ; vit à New York.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Installationniste - Vidéaste

Présentation : De sa vidéo, il récupère images et sujets d'installations*. Les photographies sont reprises au monde du sport, glissant vers l'exhibitionnisme, le suggéré prend le pas sur l'énoncé. Les figures - mâles - sont animalisées par des cornes, des oreilles, la protubérance d'organes génitaux, les maquillages et perruques du travestisme. C'est lui-même qu'il met en scène sous différentes identités, Cremaster, (1994, FCAC, 1995, 1997 et 2002), son grand oeuvre, en cinq parties numérotées  : 4 (Idaho,) 1 (Rocky Mountains), 5 (New York,), 2 (Île de Man,), 3 (Budapest,), dont la projection dure 6 heures et demie)... comme la tragédie grecque ou comme la lecture du Pentateuque. Parfois, passées au bleu, elles gagnent un mystère d'aquarium, dans leurs cadres de plastique gélatineux. Les installations évoquent des pique-niques fantastiques par le rapprochement insolite des ustensiles. Il fiance ses tournages par les objets qui ont servi à créer. Pourquoi Cremaster ? Il s'agit d'un muscle qui détermine la montée et la descente des testicules. Le mot devient pour lui  conceptualiste* synonyme d'énergie et, singulièrement, de celle dégagée entre le désir et sa réalisation. Il remplit la Serpentine à Londres de matériaux de construction, de pans de rochers d'expansion de ciment, sur lesquels il plante des fleurs de bulbe et fait courir un serpent, en pierre, Holographic Entry, (2005).

Expositions : 1991, 2011, Barbara Gladstone, New York, (P) ; 1993, Centre Pompidou, Paris, (G), et biennale de Venise ; 1995, Fondation Cartier, Paris, (P).

Musées : Musée Astrup Fearnley*, Oslo, 60 pièces