Fiche de présentation

HILL, Gary
né en 1951 à Santa Monica, Californie, États-Unis d'Amérique ; 1969, cours d'art à Woodstock et Arts Students League, New York ; 1974-1975, coordinateur du studio de vidéo* de la télévision locale ; 1979-1983, enseigne à Buffalo et à Anandale-on-Hudson ; 1984-1985, séjourne en Asie ; 1985, s'installe à Seattle ; enseigne au Cornish College of Arts; 1986, naissance d'Anastasia Yumekö Hill*; vit à Seattle.
Type(s) : Artiste
Technique(s) :
Installationniste - Vidéaste
Présentation : Après avoir quelque peu sculpté, il débute en 1970, par une simple mise en cause des textes bibliques, ou d'une illustration sonore, d'un couvercle de canette qui se désagrège sous l'action de cellules bactériennes, Pocessual Vdeo, (1980), ou l'illusration du minimalisme*, Soundings, (1979), en montrant en boucle une bande blanche qui se forme et se déforme en pivotant sur le noir de l'écran. Il mêle les bactéries normales à d'autres miniaturisées aux dimensions d'une tête de fibroscope. Il scrute particulièrement le corps et ses parties, les disposant sur cinq écrans de manière à montrer simultanément l'action de la tête et des extrémités de chaque membre, Crux, (1983-1987, HBB). Il critique la télévision n installant* des tubes d'aluminium verticaux à une surface blanche, et en y projetant le tournoiement confusionnel d'objets de catalogue de vente par correspondance en noir et blanc. Un diptyque de vidéo, avec une caméra panoramique, tourne autour d'un verre fixe, à moitié plein, de sorte que l'environnement bourgeois, d'une part, et l'environnement pauvre, sur l'autre moniteur, tendent à se confondre, Glasses, (1991). Dans un caisson plongé dans le noir, des flashes alternent avec des sons, durant 35 minutes, Cabin Fever, (1999). Remembering Paralinguay, (2000) : du fin fond de l'écran apparaît une minuscule silhouette, qui se rapproche, ne laisse place qu'au visage en gros plan qui hurle comme un dément. Projetant la même image sur un écran, recto à l'endroit, verso à l'envers, il expérimente les effets du chamanisme, Impressions d'Afrique, (2003, FCAC). Il dispose des télescopes braqués à plusieurs mètres de distances sur une pièce d'or gravée à son effigie au rect, et d'une légende latine au verso, Guilt, (2006). A cet infiniment petit, succède l'infiniment grand, Frustrum, (2006), avec, à l'écran, un aigle qui se débat dans un pylône électrique et qui se reflète dans un espace d'huile au sol, entourant sur une "île" un véritable lingot d'or.
Expositions : 1979, Kitchen Center for Music, New York, (P) ; 1992, Centre Pompidou, Paris, (G) ; 1996, gal. des Archives, Paris, (P) ; 1999, Musée d'Aarhus, Danemark, (P) ; 2001, Fabienne Leclerc, Paris, (P) ; 2011, Gladstone, New York, (P).
Rétrospective : 1986, Whtney, New York ; 1988, Elac, Lyon.