Fiche de présentation

BARTANA, Yael

née en 1970 au "moshav" (kibboutz) de  Kfar Yehekzel, Afula, Israel ; 1992-1996, Académie Bezalel, Jérusalem ; vit à Tel Aviv et Amsterdam.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Vidéaste

Présentation : Auteur d'une allégorie, Kings of the Hill, (2003) ; une voiture de location, américaine d'origine, tente de dompter une colline déserte, y réussit un moment et s'effondre dans la nuit tous phares allumés ; il traite implicitement d'Israel, de l'Amérique et des voisins arabes. Son travail, par ailleurs consiste à examiner les particularités sociales et religieuses de son pays, avec distance. Techniquement, une video se transforme en Low Relief, II, (2004), blanc comme venu des bas-reliefs des tombes égyptiennes célébrant les hauts-faits guerriers. La Tour et le mur, (2009), frise le réalisme socialiste* ; de jeunes polonais, prêchent la réimplantation en Pologne ; une jeunesse extatique, crée à titre d'ébauche un kibboutz ethnique. Une fois par an, deux minutes de silene sont prévues en mémoire des soldats israéliens morts, ; il braque sa caméra sur une autoroute, Trembling Time, (2001), et quand la sirène retenti l'immobilisation devient communion.

Expositions : 2001, Couvent des Carmes, Gand, (P) ; 2002, Musée Beelden aan Zee, Scheveningen, Pays-Bas, (P) ; 2004, Time Zones, Tate Modern, Londres, (G) ;  2010, Les Promesses du Passé, Centre Pompidou, Paris, (G) ; 2011, Biennale de Venise ; 2012, Maison européenne de la photographie, Paris, et Art contemporain israélien, Villa Emerige, Paris, (G).