SIGG, Irmgard

née en 1934 à Bielefeld, Rhénanie, Allemagne; de nationalité française; 1956-1958, violon au Conservatoire de Paris ; 1962-1968, Beaux-Arts, Paris chez Collamarini*; vit à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculptrice

Présentation : Au commencement, elle sculpte des éléments concrets assemblés en un tout abstrait*, tuyaux d'orgue, contreforts, arc de voûte, dont il ressort des maquettes vouées au bronze, (1981). Les formes auxquelles sa sculpture donne vie sont issues du végétal, de l'animal, aux prolongements tentaculaires et au corps déhiscent, Offrande embrasée, (1990), ou encore de l'hybride, comme ces trois sirènes endormies au sol. Elle les coule dans le bronze ou revêt se plâtres de feuilles de plomb. À la fin des années 1990, elle est plus réaliste*, se contentant d'affubler ses figures humaines d'une coiffure en mitre du Ku Klux Klan, de les présenter par couple et de les accompagner d'animaux; en plâtre enrobé de gaze teintée en beige pâle, frappé de croix ou de pastilles noires. Ce réalisme le cède à l'étrangeté par sa technique, l'artifice gomme la réalité dont elle ne se départ plus dans ses figures et animaux, (2003). Sa peinture est tout autant celle du végétal. Des feuilles d'une précision égale à celles du Douanier Rousseau*, se confrontent à des bâtiments, des serres dans lesquelles on en voit pour partie en transparence, des pans de murs qui basculent sous leur poussée, (2008). Prenant du recul, elle rapporte l'incendie dans la montagne, suie, feu, arbres à sacrifier, Terre brûlée, (2007).

Expositions : 1967, Salon de la Jeune Peinture, Paris; 1973, Charle Chevalier, Paris (P); 1981, Biennale de Budapest ; 1981, 2009, Darthea Speyer, Paris, (P).