Fiche de présentation

VARI, Sophia

née en 1940 à Vari, Athènes, Grèce ; 1951-1958, vit en Grèce et en Angleterre ; 1958-1959, Beaux-arts de Pari ; 1960, s'installe à Paris ; 1962-1967, fréquente dans les ateliers de Mac Avoy* et de Souverbie*; 1978, commence à sculpter; épouse Fernando Botero*; vit à Paris ainsi qu'à Pietrasanta en Toscane, à New-York et à Montecarlo, ainsi qu'en Colombie.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculptrice

Présentation : En 1978, elle commence à sculpter et ses débuts sont constructivistes* avec leur entassement de pièces s'élevant, la plus haute marquée de pastilles qui pourraient être des yeux. Elle use de deux techniques très différents mais renvoyant aux mêmes années de l'art, celles où le collage* débute et celles où Duchamp-Villon* déploie ses gros rubans de bronze s'achevant par une crosse de violon. Ses sculptures noires soulignées d'une primaire sont non-figuratives, agglomérant des géométries euclidiennes ou non, serrées l'une contre l'autre en une modeste verticalité. Un tondo en cuivre affiche un bas-relief qui renouvelle l'Art-déco*, (2011).
Le peintre est influencé par Botero, (1979), Hommage à Rubens, . Le chemin vers la non-figuration commence par des collages faits de bandes déchirées de papier, de carton, limitées à deux couleurs, le rouge et le noir, très souvent, " retenus " par un cordonnet noir tendu de haut en bas. Elle arrive à peindre des trompes l'oeil de collage, surprenant lorsqu'on découvre qu'ils sont faits d'aquarelle, les plans imaginaires des papiers déchirés ou découpés, étant signifiés par un simple dégradé. En 1981, sa sculpture devient rondeurs accumulées et jusqu'en 1989, elle se trouve encore aux limites de la figuration, dans une gangue biomorphique qui doit beaucoup à l'art-deco*, Là haut rien ne bouge, (1989), bronze. A compter de 1991, elle développe ses sculptures de selle aux dimensions monumentales, Futur du cirque, (1994), et les rubans s'érigent comme un cobra pour culminer dans des arrondis noués. Elle revient aux noeuds d'antan, les traite pour le bronze (et parfois en taille directe du marbre), et les caractérise en les patinant en noir avec des tranches en blanc, crème ou bleu, Trouble essentiel, (1993) ou Futur du cirque, (1999). Les arcs de marbre s'enchevêtrent coupés par un horizontal, Birth, (2008).

Expositions : 1968, Woodstock, Londres, (P) ; Schumacher, Munich, (P) ; 1970, Salon des artistes français, Paris ; 1974, Espace Cardin Paris ; 1978, Fondation Gulbenkian, Lisbonne, (P) ; 1996, Nohra Haime, New York, (P) ; 2002, 2011, Pièce unique, Paris, (P) ; 2011, Louisa Guinness, Londres, (P).

Rétrospective : 1997, Butler Institute of Art, Warren, Ohio.