THEUNISSEN, Pierre

né le 3 juillet 1931 à Kleve, Rhénanie-Westphalie, Allemagne ; 1942-1952, apprentissage de la sculpture sur bois et de la menuiserie ; 1952, de la sculpture en pierre ; 1954-1958, Beaux-arts de Düsseldorf ; 1958, s'installe à Grasse, 1963, épouse Jeanine Einaudi*, sculpteur ; 1965, naturalisé français ; 2008, décède.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Sculpteur

Présentation : Après des oeuvres classiques, La Liseuse, (1952), Etude de nu, (1958) ou Monument, (1955), dans la ligne du renouveau de l'art sacré*. Chose rare, il s'attaque au bois de palmier; il érige des totems ou des couples tout en rondeur parfois cassées, biomorphiques, Elévation, (1958), Etre, (1965), Joséphine, (1975), ou d'autres plus loin encore de la figuration, interrompent leur élancement, pour laisser place à la tumescence d'un bouton,à une eflorescence végétale, Mobile, (1980), au pied côtelé d'un arbre, Afrique du Nord, (1961), à une simple minéralisation du bois, 'Structure', (1967). Dans la seconde moitié des années 1960, il passe au marbre et dans le début des années 1980, au béton, dès 1958, au métal. Pour ses créations monumentales, il abandonne toute référence au vivant, crante le bois, Environnement, (1999), plie le fer, Ouverture, (2003). Il est aussi peintre, de Portrait de femme, (1950), dans la suite du symbolisme, Autoportrait, (1958), à l'informalité de Plaque de tôle et pigments, (1992, 1995), en passant par des Froissage, (1984) à l'acrylique reprenant des Papiers froissés, (1983). Un explorateur de nombre de possibilités plastiques.

Expositions : 1961,Cavalero, Cannes, (G), et 1967, (P) ; 1965, gal. S. Berlin, (G) ; 1965, 1972, Salon de la Jeune Sculpture, Paris ; 1969, Le Gralkl, Paris, (P) ; 1978, In Centrum, Wesel, Allemagne, (P).

Rétrospective : 2009, La Malmaison, Cannes.