Fiche de présentation

DI SUVERO, Mark

né le 18 septembre 1933 à Shanghai, Chine; parents italiens; 1953, émigre en Californie; 1953-1954, City College de San Francisco, où il commence à sculpter le bois; 1954-1955, Santa Barbara, université de Californie 1956-1957, Berkeley, université de Californie; 1957, s'installe à New York; 1960, accidenté par la chute d'un ascenseur trop chargé, reste partiellement paralysé; 1969, enseigne à l'université de Californie; 1971, quitte les États-Unis en raison de la gurre du Vietnam et s'installe à Eindhoven, Pays-Bas, puis à Chalon-sur-Saône, sur une péniche; 1973, enseigne à l'université internationale d'art de Venise; vit à New York et en Californie.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Sculpteur

Présentation : Dès la fin de ses études, il peint et sculpte le bois e le fer forgé. Au début des années 60, il s'attaque à l'acier, en ne dépassant pas la largeur de poutrelles. Il est sculpteur monumental, usant, depuis 1966, de grue pour réaliser ses oeuvres (" la grue est mon pinceau "), atteignant 20 ou 30 m de haut, dans lesquelles la droite rigoureuse et classique se marie avec le baroque de cercles d'anneaux, ou de tuyaux déformés en volutes. Tantôt l'acier est brut et, donc, exposé aux intempéries, rouillé, tantôt il est peint au minium. Are Years Whatn ? (1967) évoque l'engin de levage avec sa poutrelle pendant à un filin, du haut de quatre supports ajustés angulairement. Mozart's Birthday, (1989) possède également une partie mobile qui joue les balanciers à partir du " noeud " d'acier projeté dans les auteurs. Galileo, (1994) noue trois piliers dans un " noeud " d'où ils poursuivent leur trajectoire vers le ciel après qu'un des trois se plie en éclair. La Joie de vivre, (1997) projette trois jets d'acier à 20 m de haut, non sans qu'ils n se nouent aux deux tiers de leur course. Il projette ses sculptures sur le papier ou les y esquisse et cela reflète un expressionnisme* lyrique en noir, blanc et gris ou en rouge et orangé. Cet oeuvre graphique est, évidemment, l'accessoire de l'oeuvre pricipale.

Expositions : 1958, March, New York (G) ; 1960, Green Gall., New York (P) ; 1963, musée Rodin, Paris, (G) ; 1972, Van Abbe Museum, Eindhoven, (P) ; 1975, Jardin des Tuileries, Paris, (P); 1990, gal. de France, Paris ; 1996, Jeanne Bucher, Paris, (P) ; 1997, Esplanade des Invalides, Place Fontenoy, etc., Paris.

Rétrospective : 1975, Whitney, New York ; 1988, Württenbergischer Kunstverein, Stuttgart ; 1991, musée d'Art moderne et d'art contemporain, Nice.

Lieux publics : Étoile du Jour, Canal +, Paris; Étoile Polaire, musée de Grenoble 1993, Extase, Brest.

Citation(s) : On a dit :
-Nous passons par l'esplanade des Invalides. Des grues s'affairent. Elles sont plus belles que ce qu'elles font, ces grosses mantes religieuses, dressant des blocs appelés sculptures par un plaisantin qui doit couter cher aux Parisiens en insultant leur espace (...) J'ai vu dix fois de semblables excentricités sous couvert d'art se dresser dans d'autres cils et dans des musées dits d'art moderne. Qu'en reste-t-il déjà ? Eh bien, ce qui reste des croûtes du passé dans les réserves de ces "lieux où résident tant de merveilles".    (Julien Grreen, 4 septembre 1997).