Fiche de présentation

LO, Ndary

né le 9 mai 1961 à Tivaouane, Sénégal ; 1985-1988, Lettres anglaises à l'université de Dakar ; 1988-1992, Beaux-arts de Dakar ; vit à Dakar.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Sculpteur

Présentation : Il part d'objets récupérés et les métamorphose en les faisant oublier. Dans une nasse aux fines mailles grouillent de petites figurines en bois, des humains, qui prennent la forme d'araignées de mer, Enveloppement, (1999). S'inspirant des figurines rupestres en marche entre les animaux dans les cavernes du continent noir, il devient le Giacometti* de l'Afrique occidentale. Toujours par amalgame de de métaux soudés, de fers à cheval, Posture, (2000), auxquels il joint les taches blanches de la résine Taxaid, (2003), il crée des figures filiformes, plus petites ou plus grandes que nature, statiques Femmes peuhls, (2003), par trois, acéphales et aux jambes démesurées, ou en mouvement, La marche des oubliés, (2002). Mais Giacometti lui même n'a-t-il pas connu pour L'Homme qui marche, des dessins primitifs ? Celui de Lo, (2010),supporte la comparaison tut comme Cruxifié, (2010) se compare sans peine au Crucifix de Germaine Richier*. Ils ne sont pas confiés au bronze mais proviennent du seul traitement des fers de béton adoptés depuis 2009, soit travaillé à l'unité,- c'est le cas de ces deux derniers- soit soudés, Poète, (2009), assis en V et I, ou Le Grand chasseur, (2011), homme en veines et artères et animal échevelé. Il traduit, toujours avec le même matériau les souffrances de ce monde quant, érigeant une forêt d'arbres depouilés dont les branches mortes sont de petites silhouettes d'hommes aux bras étendus et implorants, Arbres, (2010), peint en blanc ou quand d'autre arbre sert à pendre des suppliciés, Strange fruit, (2011).

Expositions : 1996, Centre culturel français, Dakar, (P) ; 2000, Le Gymnase, Lille, (P) ; 2002, Musée Dapper, Paris, (P) ; 2003, Bruxelles, (G) ; 2004, 2014, Guigon, Paris, (P).

Rétrospective : 2011, Insdtitut français, Dakar