Fiche de présentation

GARCIA ROSSI, Horacio

né en 1929 Buenos Aires, Argentine ; 1950-1957, Beaux-arts de Buenos Aires ; y enseigne ; 1959, s'établit à Paris ; 1961, cofonde le GRAV* ; 2012, meurt le 5 septembre à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Sculpteur

Présentation : De 1959 à 1961, c'est le noir, le blanc, le gris exclusifs, au service d'une recherche de la forme et du mouvement : de motifs répétés, inversés ou dégradés qui, par leur maille serrée, provoquent déjà un cillement. L'art optique est son champ. Depuis 1962, il s'intéresse à la lumière avec ses Boîtes de lumière, dont la couleur doit être manipulée par le spectateur. Ensuite, elles doivent être actionnées mécaniquement ou électriquement. En 1970, il revient aux oeuvres à deux dimensions, poursuivant les noces de la couleur, de l'écriture et de la forme dans une perspective sémiotique. En 1972, il adresse à des personnalités un questionnaire psycho-sélectif, invitant à choisir couleurs  et formes ; il traduit ces données en Portrait, représentant le sens artistique de l'intéressé. À compter de 1978, son abstraction géométrique* reste aux franges du cinétisme*. Le blanc indique, d'une minceur presque allusive mais étincelante, la géométrie retenue, cercle, carré, triangle, cône, est entouré de part et d'autre de couleurs en dégradés dont la progression ou la régression en bande est nettement marquée et remonte jusqu'au noir, opère un léger effet optique qui peut être assimilé à la fluorescence. L'espace réel et l'espace imaginaire s'affrontent graphiquement. Il peint aussi en séquences, en long, en haut, en carré. Le même motif se déplace, se complexifie, se modifie et, ici également, le mouvement provient du dégradé des figures. Il lui arrive de titrer ses tableaux dans lesquels, en hommage au cinéma, il a voulu développer une métaphore. Ce sont les noms des sept plus grands, dont les lettres en bâtonnets enchevêtrés forment chacun un tableau moins lettriste* qu'abstrait. C'est également l'"illustration" de quelques grands films par sa technique singulière, Le Cuirassé Potemkine , avec des flammes sur hauban, ou La Règle du jeu, avec des pions. Il adopte les tubulures, droites, courbes, angulaires, en S en anneau, en ovale, Triptyque, (2005), elles sont argentés, finement lignes autour d'une ligne principale , donnant l'illusion du jeu du soleil sur le métal qui se détache sur fond uni. Il joue aussi des couleurs en superposant un rectangle transparent partiellement teinté, (2004). Les bandes de couleurs sur fond noir ou bleu-nuit sont d'une imperceptible épaisseur comme venues de collages, (2010). Il affectionne l'anneau, entier, strié, Lumière en cage, (1994), interrompu, Lumière rotation, (1992), éclaté, Palette couleur lumière, (2007), géométrisé, Couleur lumière, (2010).

Expositions : 1961, Denise René, Paris, (G) ; 1965, The responsive Eye, Modern art museum, New York, (G) ; 1967, Rubbers, Buenos-Aires, (P) ; 1982, Musée des Vosges, Epinal, (P) ; 1992, 2013, Lelia Mordoch, Paris, (P) ; 2011, gal. Argentine, Paris, (P).

Citation(s) : Expo : 1961, Denise René, Paris (G); 195, The Responsive Eye, Modern Art Museum, New York (G); 1967, Rubbers, Buenos Aires (P); 1982, musée des Vosges, Épinal (P); 1999, Lelia Mordoch, Paris (P).