BENG-THI, Jack Damien

né en 1951 au Port, Pointe des Galets, La Réunion, France; vit à la Réunion.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : D' un socle de bambous séchés, émerge un buste de noir attirant à lui un buste de noire, Nostalgique Sweet Vacoa, (1992). Sur une mappemonde, sont posées une série de buste d'humains recouverts de billets de banque, La Géographie ça sert d'abord à faire l'amour, (1998). À défaut de pouvoir en inventer une, il crée une archéologie de ses compatriotes venus de toute part. La terre matricielle, les fibres végétales qui l'entravent étroitement servent à recréer les figures de ce peuple tenu en esclavage et ses objets coutumiers ou guerriers. Il retrouve l'inspiration des théories de personnages - africains - que développaient les Chinois d'antan. En technique mixte, il se souvient du temps de l'enfermement des figures humaines dans des nasses ou autres ceintures de contention en paille, (2002). Photographe d'un Autoportrait, (2001), pendu tête en bas, relié à un vrai pieu en diagonale. Egalement vidéaste, dans la forêt, maculé de boue, probablement nu, il lutte avec la végétation, Chipko Jangala, (2002).

Expositions : 1976, palais des Arts, Toulouse (G); 1986, Conseil régional, La Réunion ; 1991, Espace culturel du Champ-Fleuri, La Réunion (P); 1993, Villa blanche, Paris ; 1994, Biennale de La Havanne ; 2003, Arc, Déplacements, Paris, (G); 2009, Kréyol, Grande halle de la Villette, Paris, (G) ; 2011, Outre-Mer, Orangerie du Sénat, Paris, (G).