Fiche de présentation

ARTEMOFF, Georges
né le 17 février 1892 à Ourioupinskaïa, Don, Russie ; 1908, Beaux-arts de Rostov ; 1909, de Moscou ; 1913, s'installe à Montparnasse*; 1914-1915,, volontaire à la Légion étrangère, blessé en Champagne ; 1917, rejoint la Russie et l'armée blanche ; 1922, vit à Clamart ; 1924, en Corse ; 1927, épouse Lydia Nicanorova* ; 1940, vit à Castelnaudary ; 1948, naturalisé français ; 1965, décède le 9 juillet à Revel, Haute-Garonne ; inhumé au cimetière de Vaudreuille aux côtés de Lydia Nicaronova.
Type(s) : Artiste
Technique(s) :
Peintre - Sculpteur
Présentation : Le symbolisme latent s'exprime dans A la Fontaine, (1910, Musée de Rostov). Expressionniste* ensuite, sans excès de Petite fille aux cheveux courts, (1910, ibid.), accentué dans Rue de Moscou, (1917, ibid.), dans la neige et dans la nuit, Peintre de toile venue de la mythologie avec des corps nus ombrés d'ocre, dans le goût de l'art-déco*, (1930). Portraitiste proche de la Nouvelle objectivité*, Serge Daghilev, (ca. 1913), comme aussi des nus sculpturaux dans le goût du Novecento*, Lydia au caveau caucasien, (1923), Portait de Jeanne Astre, (1939). Plus fluide et plus ciselé, Maternité en rouge, (1940). Retour à un expressionnisme évolutif, Nature morte à la tête de veau, (1938), imprégné de fauvisme*, Charlemagne, (1936) ou Portrait de Marie, (1949), bordures, aplats transgressés, yeux sans pupille ; tout en gardant la bordure probablement à l'ente, Cavaliers, (1962), ou le choc de deux d'entre eux. Il donne une touche personnelle à des influences diverses, Maternité, (1948), comme Trois femmes à la coquille, (1950), renvoient à Souverbie*, Femme à la toilette, (1952) à Max Ernst*, Arlequin, (1955) au cubisme* synthétique comme Le Christ, (s.d;) se souvient de Rouault*. Sa technique du grattage apparaît au milieu des années 1950.
Sculpteur.
A Paris, dans l'entre deux guerres, il s'inspire du folklore caucasien, comme illustrateur à la Bilibine*, (1923) et décorateur de théâtre, Constantinople, (1920) ou Costume pour le Caveau caucasien (1923). il sculpte et peint des panneaux de bois précieux et des sujets animaliers Poisson enchanteur, (1930) ou La Biche blessée, (1932),. Ses bas-reliefs sont d''Art-déco, Faunes, ou Danseuses, (1930), Chasse au tigre, (1932, repris de manière expressionnisante et colorée, Saint Hubert, (1945).
Expositions : 1921, Caserne Mac-Mahon, Taksim, (G) ; 1927, Salon des artistes français, Paris ; 1935, Musée des Colonies, (P) ; 1938, 1953, Jeanne Castel, Paris, (P) ; 2010, Marcilhac, Paris, (P).
Rétrospective : 1968, Théâtre municipal de Carcassone ; 1975, 1992, Musée de Toulouse ; 1990, Musée Goya, Castres.