Fiche de présentation

MARCEL, Didier

né en 1961 à Besançon, Doubs, France ; Beaux-Arts de Besançon ; 1999, prix Ricard ; vit à Dijon.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Installationniste - Sculpteur

Présentation : Plane, c'est une toile en forme de parallélépipède, Sans titre, (1979). En relief, ce sont des maquettes, Fer à repasser en carton ondulé peint, (1986). Il se spécialise rapidement dans ces maquettes de constructions basses à la Bauhaus*, Sans titre, (1993, FNAC), ou d'un réalisme poussé, celle d'un immeuble en démolition, Sans titre, (1995, FNAC) et encore Tribune, (2004, Val) sur support pivotant. Simple graphiste, il expose des dessins industriels de tables ou d'étagères, (1997). Il montre sur moquette élégante trois rouleaux de paille sous écrin de plexiglas, Sans titre, (1986, MAMVP), ou des stères de bois de chauffage, Sans titre, (1999), des segments de bouleaux bagués d'acier poli, à leur extrémité, (2003), des troncs de palmiers moulés et bagués de même, (2009), ou encore un cube au sommet d'une tige se reflétant sur un cercle d'acier poli, Sans titre, (1997) ou 100 tiges sortant du mur dont certaines supportent dans l'arrondi qui les termine des tomates fraîches, Sans titre, (1999). Célébration de la nature et allégorie de sa protection. Il y a aussi de grands miroirs rayés en diagonales ou en carrés, renvoient son image légèrement brouillée à l'individu. Tandis que les artistes de plein air* mettent l'artefact dehors, il met la nature à l'intérieur, Labours, (2006, 2010), en résine acrylique et fibre de verre, dans un cadre-emboitage, c'est un fragment de guéret. Le paysage est réduit à son essence et transformé par flocage velouté. Au sol un tronc blanchi marqué d'une ligne rouge pour l'abattage. Au mur un instrument chirurgical porteur d'un citron tendant l'examen. Les paysages se prolongent par des photos blanches dans lesquelles on aperçoit des formes. Des moulages de tronc d'arbres se dressent,  (2009), des rochers en papier mâché jalonnent , (2010), et, sculpteur il modèle un agneau, mystique puisqu''une croix remplace sa tête. Des fers à béton soudés pour un tréteau d'où jaillissent le fac-simile de bois de cerfs, ((2010). De quoi, troubler quand un labour est au mur et un tapis à la Kenneth Noland*, au sol, (2010). Cinq Bricks, (2012, prélevées sur un chantier de démolition bruxellois, sont posées verticalement et floquées à leur sommet.

Expositions : 1988, Arc, Paris, (G) et Zerto l'Infini, Besançon, (p) ; ; 1990, 1997, Froment-Putman, Paris, (P) ; 1994, Athènes, (G) ; 1997, Vegur Akureizé, Islande, (P) ; 2003, 2012, Michel Rein, Paris, (P) ; 2005, Musée d'art moderne et contemporain, Genève, (P) ; 2009, La Force de l'art, 02, Grand Palais, Paris, (G) ; 2010, Musée d'art moderne de la ville, Paris, (P).

Lieux publics : Fontaine, (2008), Delme, Moselle.