Fiche de présentation

FISCHLI & WEISS

Peter Fischli, né en 1952 à Zurich, Suisse.
David Weiss, né en 1946 à Zurich, Suisse ; 2012,  y meurt le 27 avril d'un cancer
1979, travaillent ensemble à Zurich.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Ils commencent par des interventions* , se costumant en Rat and Bar, (1981) et se promenant dans Los Angeles; The Right Way, (1982), les voit déambuler dans un paysage de montagne, à la manière des peintes du XIXe siècle; ils immortalisent ces performances* en découpant, ligne par ligne, les articles qui en rendent compte, en les montant en forme de sphères, et en les photographiant, Order and Cleanliness, (1981).Les photographies de fleurs, imprimées au jet d'encres offrent des gros plans en grandes dimensions luxuriantes et les montrent soit statiques, soit en diapositives de fondu enchaîné, soit encore en video* à plan fixe, Flowers, (1997). Autre série celle des Airports, (1987-2006), saisis dans la banalité des entretiens ou des chargements de bagages. Les natures mortes comosées de saucisses, (1979), dont The Accident, ou la rencontre frontale de deux de celles-ci. Equilibres/Quiet Aternoon, (1984), photos d'équilibres instables prises juste avant qu'ils ne se rompent. Visible World, (1987-2000), t les 3000 photographies prises un peu partout dans le monde et volontairement conventionnelles pour pasticher le touriste moyen; elles sont présentées en video. Ils prennent des images de peintures et créent ainsi une encyclopédie mais elle est imperceptible car les 109 clichés qui la composent sont uniformes de format et de couleur noire, sous-exposées qu'elles sont, Fotografias, (2004). Ils projettent dans quatre langues différentes des questions absurdes développées en lignes ondoyantes, Quetions, (1980-2003). Sculpteurs de petites scènes en terre crue, figuratives, ils vont de La Tentation de St Antoine, (1981) au simple mur de brique. Ils moulent en caoutchouc, sans que la matière puisse être identifiée, Big Root, (2005). Ils emploient également le polyuthérane peint, Bear, (1985) , Pompon* du pauvre, ou Egg, (2006), forme élémentaire, ainsi que Question Pot, (1986), vase de près de 2m. de hait à l'intérieur duquel des questions sont inscrits. Installationnistes*, ils organisent un jeu de masacre tout en longueur, chaque pièce, une fois déclenchée la première, entrainant l'effondrement de toutes les suivantes, The Way Things Go, (1986); en 1992, ils copient en polyuréthane un immense déballage de quincaillier-droguiste, mêlant les vrais objets traités en caoutchouc et les imitations à s'y méprendre, de fleurs de fruits exotiques et de femme lovée, La Belle Endormie, (1983, FNAC) . Ils montrent comme oeuvre le chaos de leur atelier, en estimant qu'il s'agit d'un trompe l'oeil de nature morte, (1992-2000). C'est le plaisir de laisser courir une imagination touche-à-tout qui sert parfois de support à de la conceptualisation*. Notamment avec Maison, (1984), ou Petit Lit, (1983), réductions pour l'étrangeté d'objets à une échelle différente de celle des adultes, renvoyant à leur esprit d'enfance. Le Rayon Vert, (1990) soumet à la lumière un verre cannelé qui tourne, projetant sur le mur des ombres ondulées, Les videos les plus cocasses présentent une course d'obstacles d'objets qui se heurtant en chaîne, se font tomber l'un l'autre pour aboutir à un anéantissement final, Le Cours des choses, (1985, 1987). Ils imitent en résine, une souche imposantedans laquelle se nichnt des canards, Le Repos des canards, (1984); dans le genre animal, un gros mamifère en plâtre a le cul percé par lequel on aperçois sa tête à l'envers qui forme masque, Animal, (1986).

Expositions : 1980, Zum Strauhof, Zurich,(G) ; 1981, Stahli, Zurich (P); 1983, Monika Spruth, Cologne, (P) ; 1992, Centre Pompidou, Paris (G) ; 1999, Arc, Paris (P) ; 2007, Kunsthaus, Zürich, (P).

Rétrospective : 2006, Tate Modern, Londres et Musée d'art moderne de la ville, Paris.