Fiche de présentation

MARKUL, Angelika

née le 15 novembre 1977 à Szczecin, Pologne ; 1997, arrive à Paris ;  École supérieure des Métiers d'art, Paris ; 2003-2004,  Beaux-arts de Paris ; vit à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Microfilm de l'infiniment petit, abeille, larve, crustacé, etc. Apparemment. Car ce ne sont pas des êtres vivants dont elle enregistre la mutation mais des hybrides issus de sa fabrication prenant tous les aspects d'une réalité, d'une intimité violée, Choses vues, (2005). Elle suggère la ville par une maquette dans laquelle elle plante un néon, y ajoutant dans un puits en sucre, une video* qui rend les frisottis de l'eau, Miranz, (2005. Elle montre un coin de forêt tropicale avec ses plantes d'un vert luxuriant, grandeur nature et des insectes y transitent, (2005). Elle tente de faire survivre des cigales dans deux volière éclairées par des néons, verticaux d'une part, horizontaux d'autre part, Parole d'insecte,  (2006), mais est réduite à diffuser leur chant ; on y accède en traversant une cabane à outils et des photographies témoignent de la présence réelle quoique momentanée des insectes. Une autre cabane mi-bois, mi-plexiglas, contient énigmatiquement un coffre entr'ouvert et éclairé de l'intérieur, (2007). La catastrophe réduit le monde à néant ; des rochers écrasent des végétaux, en cire noire ; des aiguilles minérales en bronze noir pointent ; plus aucune vie, la planète est lunaire, (2012) ; tout est encadré de tasseau de métal comme pour souligner ou limiter le désastre.

Expositions : 2002, Nuit blanche, Paris, (P) et Festival de video, Cracovie ; 2004, Luc Quereller, Paris, (P) ; 2012, Suzanne Tarasiève, Paris, (P)