Fiche de présentation

BUL, Lee
née en 1964 à Yongwol, Corée ; Université Hong-Ik, Seoul;
Type(s) : Artiste
Technique(s) :
Plasticien
Présentation : Sculpteur elle moule, avec de la silicone pigmentée, des corps acéphales, apodes, sans membres, sur des armatures d'acier, Cyborg Red et Cyborg Blue, (1997-998), prémonition des résultats des manipulations génétiques? ou assurance pour l'immortalité d'un dictateur, Excavation, (2007), avec son gisant à lunettes de soleil dans un bloc de fibre de verre semblable à du cristal. Ayant exposé à New York des poissons ornés de paillettes, la putréfaction s'en mêle et la pièce est retirée du musée mais le commissaire Harald Szeeman lui en réclame une réplique pour la biennale de Lyon, (1997)/. Installationniste*, elle offre l'entrée d'une cabine téléphonique où il est possible d'entendre 90 chansons d'amour, tandis qu'une caméra projette les réactions de l'auditeur-chanteur sur un moniteur vidéo, Gravity Greater than Velocity, (1964), ou celle d'un antre noir Bunker, (2007), dans lequel on écoute une musique. Elle érige une triple tour métallique en forme de derrick sur laquelle s'inscrivent des textes comme ceux de journaux lumineux. Aubade, (2007) . Elle crée une imposante salle au carrelage blanc ébréché, avec une baignoire surélevée, bordée par la stylisation chaîne des monts Baekdu, lieu mythique de la naissance de la Corée, remplie à ras bord, d'encre, Heaven and Earth, (2007). Ses plus nombreuses sculptures sont issues des brillances de lustres vénitiens, métamorphosé en perles de verre, plaquettes de nickel, fils d'aluminium, à la forme baroque, jamais symétrique, Sternbau, (2007). Elle commence sa carrière par la performance*, et ca. 1990, elle se pare d'un invraisemblable costume et affronte la foule coréenne, pour afficher sa singularité artistique. On voit que le corps, et le sien propre, joue un rôle majeur dans sa démarche. Peintre, elle met en deux dimensions certaines de ses sculptures, notamment cette suspension vénitienne sans luminaires, faite de tous les objets métalliques possibles. Elle dessine également des utopies inachevées, bâtiments improbables, (2009).
Expositions : 1997, Modern of Modern Art, New York et Biennale de Lyon ; 1999, Biennale de Venise ; 2000, Au-delà du spectacle, Centre Pompidou, Paris, (G), et Consortium, Dijon, et Musée d' Art contemporain, Marseille, (P) ; 2007, Fondation Cartier, Paris, (P; 2009, Thadaeus Ropac, Paris, (P).