Fiche de présentation

VAN ELK, Ger

né en 1941 à Amsterdam, Pays-Bas ; 1961-1963, Immaculate eart College, Los Angeles ; 1965-1966, Université de Groningen ; 1972, enseigne à l'Atelier 63, Haarlem ; vit à Amsterdam et Los Angeles.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Il part de simples sculptures d'objets familiers comme Petit Filet, (1968, SMA.), semblable à ceux es pêcheurs du Pô, pour occulter des photos avec des huiles, A Rolling River, (1978, SMA.). Il invente, au milieu des années 1980, sa propre technique de trompe-l'oeil. Au lieu de se contenter de la virtuosité du pinceau sur une surface plane, il fit subir à celle-ci des distorsions, croisant par exemple deux rectangles, faiblement, pour que la lumière artificielle crée une ombre triangulaire, les dotant d'un encadrement épais en anamorphose et ainsi la marine prend une dimension d'horizon, insoupçonnée. De même que les Alpes sont évoquées par entassement de toiles blanches triangulaires. Ce déséquilibre qui aboutit à l'équilibre est souvent requis pour se mettre personnellement en scène, The Symetry of Diplomacy, Pekin, (1972, SMAK.). Une montagne à taille humine empêche deux homme qui s'y appliquent de se retrouver, Sans titre, (1981, MNAM). Paraphrasant les grands maîtres hollandais du XVIIe, il peint sur photographies l'équivalent des Syndics de Rembrandt ou des Régents de Hals, opposant deux personnages seulement, dans des poses théâtrales issues de la nuit, avec des chapeaux et des manchettes d'aujourd'hui qui pourraient être d'hier et la table recouverte, comme aux Pays-Bas, d'une carpette d'orient, The Western Stylemasters, (1987, BvB.). À mi-chemin de la sculpture et de la peinture, avec une arrière-pensée concetualiste*, ses Sandwiches, (1990-1993) pressent entre deux contreplaqués, grâce à des boulons bavant la couleur, des amalgames de prospectus identiques, des toiles-croûtes, voire des encadrements. Il revient au mélange de la photographie et de la peinture. Non pas retouches, mais fragments de clichés accompagnés, biffés, insérés dans une démarche picturale. Si les fruits de la composition sont des photos, ils ne donnent pas l'impression du trompe-l'oeil tant ils sont incorporés à la peinture et présentés, en 1988, en shaped canvas*, en 1996, en format traditionnel. Explorant la technique des neo-impressionnistes, il crée des écrans à cristaux liquides; la structure de la toile est stable tandis que s'agitent devant elle des pointillés qui se fixent lorsqu'ils rendent au plus près l'oeuvre originale, Snow avec Seurat, (2004).

Expositions : 1966, Swart, Amsterdam ; 1980, 1994, ARC, Paris ; 1993, 1996, Durand-Dessert, Paris, (P).