ANDRÉ, Jean-Luc

né en 1955 à Caen, Calvados, France ; enseigne aux Beaux-Arts, Bourges ; vit à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Partant du constat que"le monde est une vaste réserve de récits potentiels", il lui arrache divers faits pour les transformer, se voulant pirate* du réel. Un dessin caricatural sur une page de journal enduite reprend le contour d'un visage désormais voilé, comme l'information,  portant en bulle un florilège de lieux communs. Le détournement d'affiches publicitaires des établissements bancaires qui prennent la bande dessinée* comme accroche, (1990). Peintre à dominante olive, il sature la toile de nombreux sujets pourfendant le guerres qu'ils incarnent, accompagnés d'hybrides comme ces champignons-méduses, (2007) ; dans la même palette grisâtre, il pose des engins militaires dans le creux des montagnes, (2010). Sur papier doré, il présente des vanités portant des cartouches disant les dégats de la planète, ses combats meurtriers et ses modifications génétiques, (2007). Ses collages sont de textes imprimés ou de gravures complétées, Nébuleuse d'Orion, (2009), dans les nuages peints duquel on soupçonne le profil du masque mortuaire de Marcel Duchamp*. Le Monde vague, (2015), un visage apparait de la pose de certains signes mathématiques, Dom est incalculable, (2014).
Il recourt aussi à la video et à de petites installations*. Quoique théoricien lui-même et de différents groupes, comme la Baaderbank (Banque aléatoire de récit), il y a chez lui de l'héritage de Fluxus*.

Expositions : 1990, 2015, Lara Vincy, Paris, (P).