Fiche de présentation

OULAB, Yazid

né en 1958 en Algérie ; 1985, Beaux-arts d'Alger ; 1992, école Luminy, Marseille ; 2000, Résidence Atelier Calder, Saché ;  vit à Marseille.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Ses travaux évoquent les stylites soufistes, qui contemplent de haut la nature de Dieu ; ce sont des situations résolument modernes alors que le sont moins les niches de cénobites dans les replis de la montagne, (2007) ; le déchirement entre deux cultures s'exprime par des dessins de continents parsemés de petites taches qui sont autant de migrants, (2008). Sculpteur, il est hanté par les clous, en bois et en série, en acier pliés, laissant choir leurs 3 m. de haut, du plafond, ou assemblés en jetés, de plâtre, ou confectionnés en toison de mouton, coulés en cristal, moulés en bois tourné ; ils veulent évoquer le travail du bâtiment des maghrébins immigrés, (2006, 2010). Ils sont repris sur papier estampé en creux.Tandis qu'est dressé un Échafaudage, (2009), de maçon en corde plastifiée. La balance de l'(in)justice se répète ; l'une d'elles est équilibrée entre des mues de serpent et deux oiseaux coloré. Des  inscriptions en barbelés, des mains dont l'une prend et l'autre protège.  Videaste*, il projette la fumée de quatre encensoirs hors champ, qui s'élève comme des jets d'eau, tandis que des sourates, sont psalmodiées, Le Souffle du récitant comme signe, (2003), ou se font osciller deux jarres blanches dans un décor blanc silencieux jusqu'au fracas et le bris dans le bruit, Jarres, (2006). C'est un moraliste.

Expositions : 1997, 2002, gal. du Tableau, Marseille, (P) ; 1987, Biennale d'Ankara, 1995, Palais de la culture, Le Mans, (G); 2007, 2010, Eric Dupont, Paris, (P) ; 2008, Traces du sacré, Centre Pompidou, Paris, (G) ; 2011, Paris et l'art contemporain, Villa Emerige, Paris, (G).