KUITCA, Guillermo
né en 1961 à Buenos Aires, Argentine; fils d'un psychanalyste juif et petit-fils d'immigré d'Odessa; 1970-1979, peinture dans un atelier privé; 1981, décorateur de théâtre; 1982, commence à pindre; vit à Buenos Aires.
Type(s) :
Artiste
Technique(s) :
Plasticien
Présentation : On se retrouve dans le terrain, bien partagé dans ces années 80, de la mémoire et du conceptualisme*. Avec un accent original : Qu'est le chez soi? D'où vont des itinéraires reliant des villes sur une carte routière einte à même un matelas? Avec les renfoncements occasionnés pas les boutons destinés à maintenir la laine en place, l'usage des couleurs imprimées un peu ternes, les routes idéalement parcourues, chemin du rêve au retour implicite dans la tiédeur du " hom ", Untitled Routes, (1989) et Capitonnée Plan, (1989) et encore Sans titre, (1993), un dortoir de matelas d'enfants. Ses toiles sombrement expressionnistes* et parfaitement figuratives évoquent l'enfermement de petits personnags dans l'immensité de chambres vides, La Douce Mer, (1987). Il commence à renouveler la toile-nappe de sa table ronde, à intervalles irréguliers, Diarios, (1994), en fait des oculi aux couleurs, dessins, écritures trop construits pour ête vraiment aléatoires; désordre organisé avec ses chutes d'intensités et ses harmonies colorées. Puis viennent des supports parfaitement plans et conventionnels, sur lesquels il peint des motifs égyptiens symétriquement disposés dans un monochrome, (1996) ou, en noir et blanc, des ébauches abstraites de théâtres à l'italienne ou d'arènes où l'on s'aperçoit que le tracé est fait de bandes de petits carrés chiffrés, indiquant la numérotation des sièges. Il donne aussi des plans arachnéens de bâtiments monumntaux, blanc sur monochromes rouges (1997), ou des miniaturisations extrêmes des plans d'un manuel allemand, classique de l'architecture, le Nefert (1998-1999), crayon blanc sur toile bleu roi, dont la référence est illisible mais qui constitue dns sa disposition orthogonale, une abstraction toute de légèreté. Il achève le millénaire, en reprenant l'idée de 1996, en modifiant des planches de l'Encyclopédie (1999), celles des plafonds des hôtels et églises parisiens et génois du XVIIIe sicle, en modifiant leur image par redistributions, en grisaille, des valeurs des noirs et des blancs, créant une autre appréhension d'espaces. Il s'interesse au Ring de Wagner et à sa tetralogie qui dès lors suscite quatre toiles de 2x2m. grises rprenant le graphisme des pochettes de disque vynil d'autrefois auquel il superpose le graphisme du plan de théâtre, sans oublier l'étiquette en couleur des quatre différents producteurs, (2002).
Expositions : 1974, Lirolay, Buenos Aires (P); 1983, Intergraphik, Berln (G); 1985, Elisabeth Franck, Knokke-le-Zoute (P); 1992, Institute of Modern Art, Chicago et musée de Nantes (P); 1992, FNAC, Paris (P); 1998, Tadhaeus Ropac, Paris (P); 2007, Daniel Templon, Paris, (P) et biennale de Venise.