Fiche de présentation

BUBLEX, Alain

né en 1961 à Lyon, Rhône, France ; Beaux-Arts de Mâcon et École supérieure de design industriel, Paris ; dessinateur chez Renault ; 1994, villa Médicis hors-les-murs, aux États-Unis ; vit à Lyon.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Il prend l'imagination et la met au pouvoir. Il donne réalité à l'inexistant ou à l'impossible, par des plans, dessins, photos, vidéos*, et maquettes, Glooscap, (1990), ville supposée au Canada, qu'il peuple d'habitants au travers d'un état civil fictif. Ceci n'est que l'un des aspects d'un long travail sur cette cité fabuleuse dont le nom vient d'une fable indienne. Il en retrouve la mémoire, en noir et blanc en rephotographiant des images anciennes et la désolante banalité d'aujourd'hui à travers de photos en couleur. Passamaquoddy Bay, (2008), suit la même inspiration, avec un rideau panoramique imprimé au jet d'encre, le plan de la ville avec ses courbes de niveau et une vue d'intérieur avec un trompe l'oeil de perpsective. Prototype, (1995, FNAC), ou un hybride d'automobile-avion. Il procède par toutes sortes de techniques et souvent par la composition d'adhésifs de couleurs. C'est une volonté de faire basculer le propos du dessin industriel dans l'art graphique, L'Olympic Dazzleship entrant dans le port de Glosscop, (s.d.). De même, Dramatic Rear View of Aeroflat 5.1, (1999), plan de voiture disposant de deux extracteurs de fumée, à l'arrière. En 1999, il prend un panoramique à Marseille, gommant au maximum les jonctions nécessaires pour n'avoir point de déformation, De long en large, (1999), dit épreuve unique, auquel répond le même panoramique par Barbier*, titré, lui, Perdu dans le paysage, et réputé épreuve unique, puisque revendiquée par une autre signature. Il incruste des engins volants dans Plug in Vitry-sur-Seine, (2001, Val). Il montre Paris, vu du centre Pompidou dans un monochrome bleu ; il relève le monde pavillonnaire de banlieue, inanimé, volets fermés, chemins ratissés, prêts à être livré. (2002). Il prend pour premier plan des ouvrages d'art métalliques avec au loin, comme entité tutélaire, le Mont Fuji, (2009). Il apporte  Contribution, (2010-2011), vie urbaine éclatée  de l'Inde.  Il bricole, au sens noble, des engins impossibles, comme Wet Stones, (2006), roulotte de pains-saucisse, affichant "fermé". Des caissons lumineux frappés de marque Samsung, indiquent les zones d'ondes déclenchées par l'emploi d'une machine qui ne sert à rien, Nocturne, (2008), ou la tentative d'amener un industriel à en fabriquer une.

Expositions : 1990, 2014, Georges-Philippe Vallois, Paris, (P) ; 1994, Via degli artisti, Turin, (G) ; 1997, MicFlor, Berlin, (P) ; 2001, Maison européenne de la photographie, Paris, (P) ; 2009, La Force de l'art, 02, Grand Palais, Paris, (G) ; 2011, Paris-Bombay-Delhi, Centre Pompidou, Paris, (G).