PEINADO, Bruno

né en 1970 à Montpellier, Hérault, France; 1993-1994, Beaux-arts, Nantes; 1997, séjourne à Johannesburg et au Monténégro; 1998, à la Kunstlerhaus, Hambourg ; 2000, à Glasgow ; vit à Douarnenez et New York.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Une sorte de néo-pop*. Et d'abord avec The Big One World, (2000), un Bibendum nègre à la chevelure rasta levant le poing en signe de lutte. Avec un accidenté de la planche à roulettes, effondré au sol sur le ventre, avec de grandes flaques de sang autour de la tête. Le peintre reprend à la société de consommation des imitations d'affiches aux dimensions des bâtiments sur lesquelles elles doivent être placardées, ANIT (s. d.), c'est-à-dire Tina Turner, mordant à belles dents dans une tranche de pastèque. Ses petits formats ont le graphisme d'un David Hockney* à ses débuts. Ils dénoncent la société de consommation ou la mondialisation, ou la rigueur exigée des vitraux, Influenza Rainbow Warriors, (2003, VP), amas de fleurs sur un plan vertical. Les titres, dans les oeuvres, sont en anglais et écrits à l'envers, "pour renverser les messages de l'industrie". Neo-minimaliste* de la dérision aussi, lorsqu'il montre six rectangles en hauteur, chacun revêtu d'une couleur industrielle pour carrosserie et chacun froissé vers le bas Sans titre, (2006). A l'aluminium découpé au jet d'eau et peint en noir, il pose au mur deux cartes dune Afrrique plus ou moins précise, qui se font face en reflet, l'une étant donc inversée; une autre composition de même technique pour un assemblage autour du mot "tons" en anglaises de motifs figuratifs divers, (2006) et dans cette même technique The Piper at the Gate at Down, (2006), carrousel de panneaux noirs ajourés. Il maximalise, donc ironise à propos de ses prédecesseurs pop*, minimalistes* ou tenant de l'arte povera*. Installationniste* d'une  sphère monumentale en fibre souple argenté qui se gonfle et se dégonfle reflétant les spectateurs et les déformant ) peine, Scène is sexy, (2009).

Expositions : 1995, Oxymore, Nantes (P); 2000, Tramway, Glasgow (G); 2001, 2011, Loevenbruck, Paris (P); 2009, Kréyol, grande halle de la Villette, Paris, (G), et La Force de l'art, 02, Grand Palais, Paris (G).