DARROT, Nicolas

né en 1972 au Havre, Seine-Maritime, France ; 1989-1991, école d'architecture, Grenoble ; 1993-1998, Beaux-arts, Paris, chez Kermarec* et Alberola*; 1994, voyage en Inde ; 1996, en Côte-d'Ivoire ; vit à Montreuil.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Sculpteur, il tronçonne un noyer, y introduit des tubes porteurs d'eau et en fait un spectaculaire noyer pleurant, Ygdrassili, (1998). Il montre aussi des collections d'insectes imaginaires, (1998). Il crée des automates Électromassacre, (2001), qui montre, à l'instar d'une fable, un chasseur endormi, façon musée Grévin, qui se réveille aux cris des trophées tapissant sa cabane ; lorsqu'il est éventré, révélant le monstre de ses entrailles, les animaux taxidermisés reprennent vie. Le même esprit habite La Fabrique, (2001), tapis roulant sur chaîne d'usine qui fabrique et tue des soldats de plastiques agrandis sur écran par le jeu d'un éclairage, qui se trouvent ainsi récupérés pour un nouveau combat. Astable, (2001), projette la planète terre dans l'air grâce à une machine soufflante. Le Journal des enfants-loups, (2005), réunit une série d'automates d'animaux, inspirés par les observations du Rd Singh, découvrant en 1920, deux enfants vivant parmi les loups. dans la région de Midnapore en Inde. Passage au noir, (2006), groupe des corbeaux très hitchcockiens, qui croassent et battent des ailes à intervalles. Il articule végétaux et animaux, une racine complexe se terminant en reptiles, et animaux et matériaux, un stéthoscope se retrouve agressif, une pince, dotée d'élytres ; dans ce monde exclusivement animal, un papillon est mis au pilori par deux scarabées, (2008). Une arrière-pensée écologique latente.

Expositions : 1994, Le Sous-Sol, Paris, (P) ; 1996, Institut national des arts, Abidjan, (G) ; 1998, Weiler, Paris, (P) ; 2000, Rachlin-Lemarié, Paris, (G) et 2001, 2003, (P) ; 2005, 2008, Eva Hober, Paris, (P) ; 2015, Musée de la Chasse, Paris, (G).