COUTURIER, Marc

né le 21 juillet 1946 à Mirbeau-sur-Bèze, Côte-d'Or, France ; vit à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Le blanc et le noir dans les techniques les plus diverses : des neuf panneaux montrant un arc de cercle en papier sur vide du mur, qui assemblés disent le lever du jour, Grand Nadir, (1985, ville de Paris), aux simples boucles en graphite sur papier qui disent la nuit de l'âme, 3e Jour, (1994 et 2006, Mudam).
Il pratique ce qu'il appelle des Redressements, et qui sont en somme des "ready remade". Une auréole due à la pose d'un plat trop chaud sur un tablier de bois devient un soleil dans le jour déclinant. Les mots qu'il emploie dans ses commentaires indiquent la spiritualité sous-jacente d'une oeuvre disparate, dont elle serait le commun dénominateur : Épiphanie, Résurrection..., comme "ces signes mimétiques de la nature humaine dont la nature est souvent généreuse" et qu'il traque : une serre dont les panneaux de verre sont occultés par des adhésifs de couleurs végétales, des boîtes de carton ouvertes comme un tabernacle sur des feuilles d'aucuba photographiées et découpées. À la fin des années 1990, il montre des objets tracés au cordeau, carré de déchets d'aluminium, espacés comme des touches de dessins, ou bouclettes de graphite à même le mur et au début du siècle des paraphrases de Ryman*; dans un rectangle blanc, un autre apparaît, blanc également mais tacheté de filaments à la mine de plomb qui l'altèrent doucement, La Méditation des marges, (2002). Un carré de néons blancs crus, au plafond, dans un lieu cubique, blanc, vide (2006). Un bois trouvé déchiqueté, lui suggère la Cathédrale de Strasbourg, (2011), il le socle. Il couvre des surfaces de produits divers qui semblent issus de l'oxydation ou de la rouille et suggèrent comme la paesine, des paysages, Douelle de foudre, (2010).Des traces sur la carrosserie de bus lui suggèrent un raprochement avec La Montagne Ste Victoire de Cézanne

Expositions : 1985, biennale, Belfort; 1986, salon de la Jeune Sculpture, Paris ; 1987, Fondation Cartier, Jouy-en-Josas, (P) ; 1989, Michel Vidal, Paris, (P) ; 1998, 2006, Praz-Delavallade, Paris, (P) ; 2011, Maeght, Paris, (P).

Lieux publics : Gloire et Crucifix en or, 1984, Notre-Dame, Paris; vitraux, 1994, église Saint-Léger, Oisilly.

Citation(s) : Il a dit :
- Montrer ce qui fait voir.