Fiche de présentation

AITKEN, Doug

né en 1968 à Redondo Beach, Californie, États-Unis d'Amérique ; 1987-1991, Art Center College of Design, Passadena ; vidéaste* commercial aussi bien qu'artistique ;  1999, Lion d'or de la biennal de Venise ; vit à Los Angeles.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Plasticien

Présentation : Une de ses premières video, Monsoon, (1995), hésite entre fiction et documentaire. Paraboles dans la nature, Eraser, (1998), travelling sur la ville abandonnée de ses habitants comme suite à une éruption volcanique, ou Rise, (1998, FNAC), vue aérienne de nuit d'une grande ville américaine. Face à une immense diapositive qui laisse deviner un circuit de moto, une vidéo transmet l'expérience de lancer un engin à plus de 300 km/h, nanti d'une caméra qui finira par se désintégrer. C'est "la vie montrant l'art". Il pourfend la surcharge d'images en projetant un grand nombre de celles-ci sur trois moniteurs, tandis que sur un quatrième, le langage accéléré d'un commissaire-priseur indique l'insaisissabilité, These Restless Minds, (1998). Comme mentalement est insaisissable ce qui nourrit Hysteria, (1998), projeté simultanément sur trois écrans. C'est un homme d'ordre ; il chérit ce qui est géométrique, Thaw, (2001), triptyque sur les fontes de neige en Alaska, Crystal Coma,The Moment, (2005), onze écrans diffusent des images de bâtiments au carroyage de fenêtres régulières, alternant de manière syncopée avec de très gros plans de fragments de corps endormis, l'être en quelque sorte dans son habitacle. Installationniste* avec No History, (2005), labyrinthe de miroirs légèrement animés à la Pol Bury*, de sorte que le déambulant voit sa silhouette se modifier. Les douze écrans géants de Altered Earth, (2012), enserrent le visiteur dans le paysage et la vie  camarguais. Sonic Pavillon, (2009, Inhotim*), 200m. de profondeur truffé de micros permettant de capter la respiration de la terre.

Expositions : 1991, AC Project Room, New York, (G) et 1993, (P) ; 1995, Musée d'art moderne de la ville, Paris, (G) et 2005, (P) ; 1996, Taka Ishii, Tokyo, (P) ; 1999, Printemps de Cahors et biennale de Venise (G) ; 2002, Le Magasin, Grenoble, (P) ; 2010, H2O, Palais Lumière, Evian, (G) ; 2012, Parc des ateliers, Arles, (P).