Fiche de présentation

FREZIN, Roger
né le 5 juin 1927 à Lille, Nord, France; fils et petit-fils de graveurs; Beaux-Arts de Lille; 1972-1989, y enseigne.
Type(s) : Artiste
Technique(s) :
Peintre
Présentation : Non-figuratif et abstrait*. Il commence par une abstraction lyrique noire (1958). Vient ensuite une période post-cubiste*, avec des collages de toile sur toile (1964-1965). En 1965, c'est le déclic de la ferraille, Dessous de la tour Eiffel, (1966). Il met à plat ce que des sculpteurs érigent en trois dimensions. Tout naturellement, il glisse vers la mécanique, dans un souvenir de Léger*, La Fée électricité, (1968), triptyque dan lequel les machines de fantaisie sont séparées des plages de couleurs. Mecanic, (1967) ou Mecanic, (1968), amas rangés ou agglomérés d'engrenages usinés, dans des couleurs gris olive. Boîte à outils, (1970), autre triptyque, attribue la couleur aux formes. Au milieu des années 70 apparaissent des biomorphes, têtes et membres de poupées de porcelaine, enfouis. De 1983 à 1995, il multiplie les Hommage à Uccello. Dans une poursuite logique. Si les poutrelles l'inspirent, cette fois, c'est l'entrecroisement des lances, ces minces poutrelles qui structurent sa composition. En 1990-1992, il jette un bref regard sur la sauvagerie de Cobra*. Dans le même temps, il retrouve la réalité de La Vache, qu'il prénomme et observe sous tous ses angles en extirpant la structure, non sans réminiscence de Picasso*, voire de Pignon*. Il est aussi sculpteur par amalgame de matériaux ferreux soudés, La Mère d'Adrof, (1964), ou au contraire par ajustement de plaques métalliques dans l'esprit du constructivisme*, Phare kaléidoscopique, (1997, Lille III).
Expositions : 1958, Rencontres, Lille, (G); 1960, La Chèvre folle, Ostende, (P); 1963, Salon des Réalités nouvelles, Paris; 1967, Régis Langlois, Paris, (P).
Rétrospective : 1998, Noroit, Arras.