Fiche de présentation

VAN DER STOCKT, Laurent

né en 1964 à Charleroi, Wallonie, Belgique; 1970, premiers instantanés; 1982, photographe professionnel ; contrat avec “Newsweek”; puis le “New York Times;” 1988, membre de l'agence Gamma; Tchétchénie, Irak, Bosnie, blessé de nombreuses fois ; 1991, prisonnier à Bagdad où il assiste au premier bombardement américain ; 2012, couvre la guerre Syro-Syrienne ; 2013, Visa d'or des Rencontres de Perpignan ; vit à Paris et en Bourgogne.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Photographe

Présentation : Il se rend en Roumanie avant et après Ceaucescu (1989), pour constater les différences. Depuis lors il ne manque pas une guerre, de celle du Golfe à celle de l'Irak en passant par la Yougoslavie et la Tchétchénie. Il témoigne, par les commentaires de ses images, confiés à ses confrères de la presse écrite, notamment pour l'Irak, de l'aveuglement des troupes américaines. Il refuse l'image racoleuse et prend des clichés -vérité au coeur de la mêlée, au prix de nombreuses blessures, et le première fois à Vukovar en 1991, malgré lesquelles il continue à déclencher et qui ne lui font pas lâcher prise. De Bosnie, il rapporte des images preque familières de Mostar entre deux feux, (1993). De Tchétchénie, il enregistre la misère suscitée plus que les combats, (1995-1999). De l'Irak, aussi bien une ligne de feu au loin qu'un gros plan de tué, ou un interrogatoire menottes dans le dos, (2003-2005). En Syrie, à Alep chez les rebelles, dans la nuit et sous les bombardements des troupes présidentielles, il obtient des images dramatiques dans les ténèbres éclairés chichement, pour un QG, une salle d'opération de fortune. Au coeur des bombardements du pouvoir, il rend compte des destructions, des morts des sauveteurs,(2012). ; il affronte et subit les gaz sarin, (2013).
Il garde la propriété de ses négatifs.

Expositions : 1994, 2006, 'Visa pour l'image', Perpignan, (P); 1996, 2009, maison européene de la Photographie, Paris, (P).

Citation(s) : On a dit -La raison nous sert à justifier des actes provoqués par nos ressorts les plus cachés. (Joseph Conrad)