Fiche de présentation

FAIGENBAUM, Patrick

né en 1954 à Paris, France ; 1967, commence à peindre ; 1970-1973, école d'art graphique, Paris ; 1971, commence à photographier ; 1985-1987, Villa Médicis*, Rome ; 2000, enseigne aux Beaux-Arts de Paris ; vit à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Photographe

Présentation : Portraitiste en noir et blanc, de sa mère et d'autres, depuis 1971, Suzanne Faigenbaum, (1972), la jolie mercière, aux mains habiles, Travaux de couture, (1972), devenue vieillarde édentée, en couleur depuis 1996, Avril 2010. il isole son sujet, vu de torse, sur fond nu, et lui donne le hiératisme de la peinture renaissante italienne. ou le plaçant dans l'ombre du clair-obscur, Conversation, Brême, (1996), ou dans le mystère de certain toile symboliste, Boston, (1974), un être éperdu, sur un banc, la nuit.
En 1999, il devient "portraitiste" de la ville de Barcelone, pérennisant le quartier du Besos ;  en 2002, de la ville de Beauvais ; de Tulle et il tient  compte de ce que la petite ville est à la foi industrielle et rurale ; il prend visages,  Autoportrait, (2004), natures mortes, architectures voire scène de genre, La ville observée par deux jeunes filles, (2006). Il explore la Sardaigne de 1995 à 2007 et en rapporte des images tous les genres, portraits, Salvatorica, (1995), assise devant son buffet, des natures mortes sur fond noir à la hollandaise, Artichaut, (2005), des intérieurs plutôt sombres -on y évite le soleil- (2001) comme les ruelles, (2007). Il arpente Barcelone, Cité de la Mine, (1999), la banlieue parisienne, les foules vivantes des gares ou celles qui débordent des tombes dans les cimetières, (1999). Paris vu de l'esplanade de Saint-Germain-en-Laye, (2011), une statue et le vide jusqu'à ce que dessine au loin, une ligne Capitale. A l'opposé le fouillis des viandes du Marché de Rungis, (2011).
Durant son séjour italien, il photographie les aristocrates dans leur cadre de vie. Les jeunes assis sur leur banc d'école, -noir et blanc- dont la pose est à ce point vivante qu'elle suggère l'instantané, ou Famille Massimo (1986, MACM). Même en noir et blanc, la lumière s'effarouche et se fait discrète sur des abris de pierres sèches, (2008).
Tirages uniques

Expositions : 1984, Musée national d'art moderne, Paris, (P); 1986, Institut français de Florence, (P) ; 2000, 2002, gal. de France, Paris, (P) ; 2008, Nathalie Obadia, Paris, (P) ; 2011, Musée de la vie romantique, Paris, (P) ; 2014, Villa Médicis, Rome, (P).

Rétrospective : 2008, Musée de Grenoble  2011, Centre d'Art Le Point du Jour, Cherbourg.

Citation(s) : Il a dit :
- Je veux que dans mes images, quel que soit l'endroit où se pose l'oeil, il y ait quelque chose à voir.
- Je cherche le moment où la figure, le corps et le décor ne font plus qu'un.