Fiche de présentation

BRAGAGLIA, Anton Giulio

né le 11 février 1890 à Frosinone, Latium, Italie ; frère puîné d'Alberto Bragaglia* et d'Arturo Bragaglia*; 1910, chercheur en procédés photographiques ; 1911, partiipe au futurisme*; 1914, s'adonne à la photographie médiumnique ; 1916, cinéaste d'avant-garde ; 1918, galeriste ; 1923-1960, metteur en scène de théâtre ; 1960, meurt le 15 juillet à Rome.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Photographe

Présentation : Il invente la photodynamique, ou la photographie du mouvement, à laquelle les principaux futuristes dénient tout rapport avec le dynamisme plastique, Main en mouvement, (1911), Autoportrait, (1911) et surtout La Gifle, (1912), où la forme humaine disparaît devant le mouvement enregistré.

Expositions : À partir de 1972 et pendant dix ans, il est réaliste*, tenté par le pop*. En 1984, il est postimpressionniste* à la manière du Mone d'avant les Nymphéas, bourrant sa toile de fleurs et de végétation aux couleurs antagonistes. À la fin des années 1980, il cherche l'espace, le vide, qu'il investit. Il polarise le regard par ces manques. Le bouquet perdu dans un ovale de touche colorées, le rideau qui s'ouvre sur un espace nu, et le sujet inachevé, gros plan de nu fragmentaire, sur marouflage partiel de kraft, qui laisse bonne part de la toile brute La Liseuse, (1992). Les Nuages, (1994), participent à cette mme démarche : qu'ils soient jaunes, violets ou verts, non seulement ils se déploient sur la toile écrue, mais ils se coupent par une verticale, pour bien montrer que c'est de couleurs et de peinture qu'il s'agit, et de rien d'autre. En 1997-1998, il donne es variations sur le thème du Chou-fleur, qu'il assimile à des Vanités. Il se révèle baroque, suivant les replis de la feuille, posée sur un papier journal cette fois, marouflé; les bouclettes vertes s'échappent parfois en tonnelle et, de temps à autre, l touche de rouge montre une pomme en son cellier. En 2002, il pratique le portrait, soit sur de grandes toiles dans lesquelles le visage est appliqué sur un fond fleuri ou rempli de motifs géométriques identiques, soit, le plus souvent, sur des pages de jurnaux; ses portraits caricaturaux sont des autoportraits, costumés en juge, en baronnet, en clown la plupart du temps. Cela l'amène à composer des "tétraptyques", dont un des panneaux est un portrait "au naturel" et dont les trois autres "clownifient" lesujet. Dans des encadrementspeints de motifs divers, il s'intéresse aux vaches de couleurs fantaisistes de la tachetée bleu à la tachetée rouge, (2002. Il revient au paysage, Vivement la fin des vacances,, (2004), avec, le refus du noir et les toches séparées, érirées ou en pelote, pour des plages ensoleillées peuplées de bourgeois esquissés dans une facture qui cousine avec Vuillard* et qu'il poursuit dans la banlieue de Buenos Aires en 2007.

Citation(s) : né le 19 janvier 1943 à Paris, France; 1968, diplômé des Beaux-Arts de Paris; vit à Montreuil.

Bibliographie(s) : Peintre.

Archives : 1971, maison de la culture, Limoges; salon d'Autome, Paris; 1977, Simone Boudet, Toulouse; 1984, 2005, Pascal Gabert, Paris, (P); 2008, villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, (P).

Succession : 1998, musées de Chartres.