GUILLOT, Bernard

né en 1950 à Bâle, Suisse ; voyage au Moyen-Orient; 1975, diplômé des Beaux-Arts de Paris ; 1975, découvre Le Caire ; y vit six mois par ainsi qu'à Paris.

Type(s) : Artiste

Technique(s) : Peintre - Photographe

Présentation : Les paysages qu'il prend en noir et blanc, sont touffus, comme d'ailleurs Chez Monet, (1996). Le tirage argentique, sa pâleur, font croire à des photographies d'autrefois; certaines photos sont retouchées à l'encre de Chine, ajoutant si nécessaire, des entrelacs de végétation. En couleur il procède à des compositions étranges, Voir dans le jardin, (2006), une forme drapée se dresse sur un chemin, avec son ombre à contre-jour sous un soleil blanc, éteint ; il use du bougé. L'aquarelliste suit cette veine nostalgique La matité des teintes évanescentes, la multiplicité des plans, deux ou trois comptant toujours un avant-plan, le graphisme fluide ou les astragales et les festons non-figuratifs* font de son travail comme une résurgence de l'Art nouveau* symboliste. Les paysages ont la grâce; celle des terres originelles où l'homme se trouve confronté à des végétations qui le dépassent. Les visages exotiques en gros plan sont simplifiés comme se moulant dans la simplicité originelle des arts indigènes, ou s'inspirant des portraits du Fayoum pour les transposer, avec pour sujets de jeunes égyptiens. L'éternité plane  et donc la mort ;  les figures attendent l'au delà et la barque qui y fera accéder, Veilleur du temps, (2012).

Expositions : 1975, Musée, Les Sables-d'Olonne ; 1982, Créatis, Paris ; 1995, Musée d'Art moderne et d'art contemporain, Nice ; 2007, Frédéric Moisan, Paris, (P) ; 2013, Duboys, Paris, (P).